Le bien-être d’un système vivant dépend de son état de santé, c’est-à dire de sa capacité à répondre et à s’adapter aux changements de son environnement afin de pouvoir poursuivre son évolution et sa croissance, et mener sa vie comme il l’entend. Une capacité d’adaptation optimale implique les différentes composantes de la vie de l’individu, bien sur ses capacités physiques, mais aussi ses capacités psychologiques, relationnelles et socio-culturelles. Mais seule les capacités cognitives sont en mesure de coordonner et d’aligner ces différentes composantes du système en une stratégie au service des buts de la personne.
Le sentiment de bien être découle de cette congruence interne et externe, et du sentiment de pouvoir disposer d’une stratégie d'adaptation à un système plus grand que soi pour y poursuivre des buts personnels et professionnels. La santé est donc un processus constant qui vise à préserver et développer un équilibre interne et externe tout au long de la vie. La santé n’est pas une finalité, mais un moyen de réaliser quelque chose d’important pour soi. Le coach de santé n'est pas un professionnel du soin mais un profressionnel du coaching qui va aider son client à acquérir un mental sain.
Pourquoi des coachs de santé ?
La santé mérite une définition plus dynamique que statique car les problématiques de santé auxquelles les individus doivent s’adapter, changent constamment. Si le contexte change, les réponses doivent également changer.
Comprendre les mutations du paysage de la santé et de la maladie
De nos jours on meurt de moins en moins de maladies infectieuses ou aigues (appendicites, traumatismes…etc.), comme aux siècles précédents. On meurt surtout des conséquences des maladies dégénératives et chroniques associées au vieillissement et aux styles de vie de l’homme moderne. Les dépenses de santé viennent avant tout des prises en charge médicales et des progrès médicaux de plus en plus couteux. Ce qui exerce une pression considérable sur les systèmes de soin et questionne leur viabilité à long terme.
La médecine moderne, malgré ses formidables talents, sera t-elle toujours en capacité de prendre en charge des problèmes de santéde plus en plus chroniques ? L’homme moderne est surtout malade d’un style de vie qui est contre nature, car coupé d’une nature qui est la source de sa santé et de sa vitalité. Une nature extérieure qui est en mesure de satisfaire sainement des besoins fondamentaux de nourriture, de mouvement et de contacts. Et une nature intérieure qui est capable de nous guider, quand nous savons écouter notre cœur et nos trippes, vers des activités qui nous donnent le sentiment de faire notre travail d’humain tout en contribuant à la création d’un monde dans lequel nous voulons vivre. Comme nous l’enseigne les médecins de l’antiquité, la santé est une question d’équilibre entre les exigences naturelles du monde interne et externe.
Accompagner les changements d’habitudes comportementales
On peut donc penser que les systèmes de soin auront de plus en plus de mal à prendre en charge de façon durable les dérives des modes de vie de l’homme moderne. Les campagnes de santé publique (tabac, alimentation, alcool, exercice, vitesse…etc.) sont importantes car elles invitent à modifier des comportements négatifs pour la santé. Mais nous savons qu’il n’y a rien de plus difficile que de changer de comportements, si on ne change pas en même temps les niveaux de pensée qui génèrent ces comportements néfastes. La plupart des personnes malades ont bien conscience des effets négatifs de leurs habitudes de vie, sans pour autant se sentir capables de les modifier. Changer des habitudes de vie n’est pas simple, car cela requiert quelques conditions à remplir : a) motiver le changement pour savoir ce que la vie pourrait avoir de bon et de meilleur en changeant de comportements ; b) lever les obstacles à la mise en œuvre des nouveaux comportements ; c) disposer d’une carte mentale pour organiser et guider les changements comportementaux ; d) décider de prendre la responsabilité d’initier ces changements d’attitude mentale qui à leur tour vont générer des comportements appropriés.
Répondre seul à l’ensemble de ces conditions n’est pas simple et dans la plupart des situations, la facilitation d’une personne extérieure s’impose. Comme des études l’ont bien montré, les changements d’habitudes de vie réussissent d’autant mieux qu’ils sont accompagnés de professionnels du fonctionnement cognitif des individus.
Quel est le regard du coach de santé sur la santé ?
Au cours des derniers siècles, la médecine occidentale a tenté de comprendre le fonctionnement du corps en le divisant en éléments de plus en plus petits : l’esprit et le corps, les organes, les tissus, les cellules, les gènes, les molécules, les atomes…etc, avec l’idée que cette réduction de l’unité étudiée pouvait apporter l’explication des maladies et des solutions de guérison. Cette perspective a conduit à la croyance que la maladie devait résider dans des lieux spécifiques et que la guérison devait venir de la correction chimique d’une défectuosité moléculaire, et à l’hyperspécialisation de la médecine. C’est une médecine qui observe plus la partie (l’organe ou le gène) que le tout (la personne). Cette médecine «localisationniste » et « matérialiste » a été source de progrès chirurgicaux et médicamenteux considérables tout en montrant ses limites dans le traitement de maladies chroniques. Les formidables prouesses techniques et médicamenteuses de cette médecine contemporaine ont marginalisé les autres formes de médecine, celles qui depuis des millénaires s’intéressent plus à l’équilibre des différentes parties du tout qu’au parties elles-mêmes. Dans une approche conventionnelle le problème vient des dysfonctionnements de la partie, alors que dans une approche plus systémique et « holistique » le problème vient des dysfonctionnements des relations entre les parties du tout. Ces deux manières distinctes d’aborder la santé, ont plus souvent été perçues à travers de qui pouvait les opposer qu’ à travers ce qui pouvait les compléter. On peut donc comprendre que toute proposition s’intéressant au rééquilibrage des différents réseaux (nerveux, mécaniques, musculaires, circulatoires, psychologiques, énergétiques…etc.) qui assurent l’équilibre entre les différentes parties du tout sera rapidement rejetée et traitée de charlatanisme. Il est curieux de considérer comme médecines alternatives toutes les pratiques ancestrales qui ont précédé une médecine moderne qui a 200 ans.
Une approche globale et systémique de la santé
Comme nous venons de le voir, nous devons disposer d’un bon niveau de santé pour pouvoir mener notre vie telle que nous l’entendons. Un bon niveau de santé qui dépends d’un équilibre entre les capacités du corps pour se déplacer, des capacités mentales pour orienter au mieux nos comportements et leur donner du sens, des capacités relationnelles pour interagir avec nos contemporains et nous intégrer dans une famille ou un groupe, et enfin des capacités professionnelles pour exercer un métier répondant à nos aspirations.
Cette vision globale de la santé est séduisante mais peut soulever bien des questions :
- les défis auxquels la personne peut être confrontée sont multiples, car ils concernent son corps et ses émotions, son mental et son esprit, et la coordination de ces différentes composantes au service d’une intention de changement.
- la prise en charge de la personne ne peut être que polyvalente, avec d’une part la prise en charge externe de la médecine moderne, et d’autre part la prise en charge interne de la personne concernée par le problème de santé.
- les différents facteurs susceptibles de contribuer à la santé globale sont multiples et sollicitent différents domaines de compétences : médicales, psychologiques, socio-culturelles…etc.
Si cette vision globale de la santé peut paraître nouvelle, elle ne l’est pas car les médecins de l’antiquité nous rappelaient sans cesse que la santé résulte d’un juste équilibre entre la satisfaction des besoins extérieurs du corps, et des besoins internes de l’âme. Selon ces recommandations, la santé implique les soins appropriés de la science médicale et aussi les soins du médecin intérieur qui réside en chacun de nous. Cette sagesse ancestrale a été perdue avec l’émergence de la médecine moderne qui a laissé dans l’ombre les potentialités des humains à participer à leur santé comme à leur guérison.
Le coach de santé va poser un regard systémique (globalité, homéostasie et imprévisibilité) sur les interactions entre les composantes physiques (le corps), mentales (capacité, croyances et valeurs, identité) ou la psyché (l’esprit), et leurs répercussions sur la vie de la personne.
Une approche qui redonne un pouvoir au patient
Face à une maladie, les individus ont besoin d’une prise en charge médicale, mais ont aussi cruellement besoin de se prendre en charge pour décider par eux même de retrouver le chemin de la santé, développer des états de santé qui vont bien au delà du corps et du physique mais concernent tous les aspects de leur vie.
Si la science médicale soigne remarquablement le corps, le coaching de santé ne soigne pas, mais va aider son client à se prendre en charge dans la création durable d’un mental sain et puissant, à la mesure de ses buts de vie et capable de répondre de manière appropriée aux dangers et opportunités du présent et du futur.
Une approche cognitive de la santé
Si le dicton dit qu’un corps sain contribue à un esprit sain, l’inverse est également vrai. Car le corps et l’esprit sont deux facettes indissociables d’un même système. Seul un état d’esprit sain est en mesure de générer durablement des comportements de santé appropriés à la réalisation d’un but, des comportements qui à leur tour produiront les résultats attendus.
Le coach de santé à donc une approche purement cognitive de la santé. De nombreux outils en science humaine (PNL, Systémique, AT, Hypnose….etc.) peuvent être utilisés. Des travaux cliniques montrent comment certains états comme l’optimisme peuvent grandement influencer positivement notre santé.
Quel est le champ d’intervention du coach de santé ?
C’est souvent la maladie qui nous fait prendre conscience du nombre incroyable de choses futiles ou importantes que nous réalisons au quotidien grâce à un bon niveau de santé. La maladie interrompt la routine des habitudes d’une vie automatisée. Ou la maladie est associée au sentiment douloureux de ne plus être dans le flux de la vie, le flux de la vie que vous avez choisie, le flux de votre raison d’être, de votre mission de vie. Tout va dépendre du sens que vous allez donner à la maladie.
Face à l’apparition d’un symptôme intense et prolongé, trois niveaux d’intervention peuvent se succéder, se compléter, mais à partir de perspectives différentes et de démarches d’interventions différentes.
Le premier niveau est comportemental
Ce niveau est celui de l’expression dysfonctionnelle ou pathologique des organes. Le symptôme est un signal d’alarme à propos d’une lésion d’un organe ou d’une fonction. La technologie médicale externe apporte des solutions rapides pour soulager, traiter les dysfonctionnements d’un organe ou d’un système (neurologique, cardio vasculaire, endocrinien…etc.), identifier ses causes mécaniques ou biologiques et y répondre par des mesures chirurgicales, médicamenteuses ou des préconisations en matière d’hygiène de vie qui peuvent stabiliser le problème de santé et le maintenir dans des normes biologiques ou physiques « acceptables ». La réponse médicale permet le plus souvent au patient de retrouver ses grandes fonctions et son autonomie pour revenir à la vie qu’il menait avant la survenue des problèmes de santé. Il s’agit de réparer un organe ou une fonction importante, de prévenir les récidives ou rechutes par la mise en place de mesures préventives et avec comme but de préserver ainsi un capital santé.
Le second niveau est cognitif
Ce niveau concerne les attitudes mentales qui ont produit les habitudes comportementales néfastes pour la santé. Nous savons le peu d’efficacité des conseils donnés à un patient à propos de ses habitudes comportementales, quand on ne l’aide pas à acquérir les modes de pensée dont il a besoin pour orienter et organiser l’efficacité des nouveaux comportements souhaités. Le symptôme est une invitation à acquérir des modes de pensée plus efficace et plus stratégiques. Avez vous l’habitude de suivre tous les conseils que vous recevez en matière de santé ? Changez-vous votre alimentation ? Buvez-vous moins d’alcool ? Fumez-vous moins ? Faites vous plus d’exercice ? Changez vous de lieu d’habitation ? Apportez-vous des modifications aux relations qui vous font souffrir ? Bien des patients préfèrent inconsciemment rester malade que de modifier en profondeur les habitudes de vie qui sont à la source de la maladie. Ces habitudes de vie néfastes satisfont des fonctions importantes dans la vie du patient. Ce sont là des questions d’écologie qui ne peuvent être ignorées, et qui en dehors d’une volonté hors norme du patient, méritent d’être accompagnées. Si des changements des habitudes de vie peuvent grandement impacter la santé d’un individu, un accompagnement augmentera les chances de mise en place et de réussite. Les interventions du second niveau soutiennent donc et complètent celles du premier niveau.
Le troisième niveau s’agresse au sensde la maladie
La maladie a t-elle un sens ? Que dit-elle de la vie de la personne ? Le symptôme peut aussi être le signal d’une lésion qui touche quelque chose de moins visible et de moins objectivable que les atteintes du corps ou du mental. Quelque chose de moins objectivable car il concerne l’expérience individuelle par définition subjective de l’individu. Au vu des examens biologiques, cognitifs, les professionnels de la santé peuvent nous déclarer en parfaite santé, alors qu’au plus profond de nous même, nous ressentons le mal être de ne pas vivre la vie que nous souhaitons. Une lésion de l’âme dirait Platon.
Le symptôme peut donc nous adresser un triple message : une alerte concernant les modifications de l’intégrité de notre corps, de notre mental, ou de notre psyché (notre raison d’être, nos buts de vie…etc.). Cette perte d’intégrité de la psyché ne se rapporte pas à un aspect particulier de notre vie, mais aux relations entre les composantes importantes d’un système plus vaste que nous appellerons notre vie. Le symptôme nous parle d’une perte de congruence ou de désalignement de la personne. Un désalignement interne de ses valeurs ou du rôle qu’elle voudrait se donner, ou de la vision du monde auquel elle souhaite appartenir. Un désalignement externe d’un environnement matériel, naturel et humain dans lequel elle ne peut trouver sa place et réaliser ses buts.
Du fait de cette incongruence, la personne ne se sent plus en capacité de s’adapter et de se prendre en charge dans la réalisation de ses nouvelles aspirations. Le symptôme devient alors une communication, une invitation à rechercher un autre niveau de congruence ou d’homéostasie, un autre niveau de conscience plus adapté à la réalisation de buts individuels importants. Des personnes ayant été atteintes de malades dites grave peuvent dire par la suite « Ma maladie a été la chance de ma vie ». La personne veut dire qu’il a fallu un fort niveau d’intensité et de gravité du message physique pour comprendre que la vie qu’elle menait pouvait être pathologique.
Ces trois démarches apparaissent fort complémentaires et méritent de coopérer pour le plus grand bénéfice des personnes concernées par la maladie, la guérison et la santé.
Que fait le coach de santé ?
Les actions médicales, qu’elles soient diagnostiques, thérapeutiques ou préventives ne rentrent pas dans le cadre de la mission du coach de santé.
Le coach de santé ne se substitue pas au personnel soignant
Le coach de santé ne pose pas de diagnostic médical, il ne soigne pas, ne traite pas de maladie, ne prescrit pas de traitement.
Sauf si c'est un spécialiste de la nutrition, le coach ne donne pas de recommandations en matière d'alimentation
Le coach de santé pose un regard sur l’équilibre de vie du client
Le coach de santé porte un regard sur la globalité de la vie de la personne, sur les relations entre des composantes physiques, psychologiques, émotionnelles, socio-culturelles de l’individu, des relations qui contribuent ou pas à l’équilibre de vie de la personne et à la réalisation de ses objectifs de vie.
Le coach de santé facilite, d’une part la prise de conscience des interactions internes et externes dysfonctionnelles au sein d’un système ouvert, et d’autre part le réaménagement des interactions pour qu’elles soient plus alignées avec les buts poursuivis. Car l’expérience humaine est dynamique, les directions que nous donnons à notre vie évoluent au fil du temps. Car l’humain est un mammifère doté d’intentionnalité, cette capacité à donner une nouvelle orientation à sa vie, quand les conditions de vie précédentes ne contribuaient pas à son état de santé et de bien être. Ce troisième niveau d’intervention ne relève pas d’une recommandation médicale, mais d’une demande du client.
Quand la maladie ne peut pas disparaître, le coach de santé va aider son client à établir de nouvelles relations à cette altération physique ou biologique, de façon à ce que sa présence ne devienne pas un obstacle à la réalisation de buts de vie réactualisés.
Le coach de santé aide son client à s’auto réguler
En s’appuyant sur des principes systémique (globalité, homéostasie et imprévisibilité) le coach de santé aide son client à se prendre en charge dans l’auto régulation de sa santé, dans le développement et le maintien d’un état de santé aligné avec les buts recherchés. L’auto régulation est aspect constitutif du processus de santé et de guérison.
Cette auto régulation nécessite l’apprentissage de stratégies de santé globale qui comporte :
- la définition et la clarification des buts recherchés, en termes de rétablissement court termes, d’évolutions ou de transformations durables. L’intention est le point de déclenchement de l’auto régulation.
- le développement des ressources nécessaires à la réalisation des buts recherchés, et au dépassement les défis potentiels auxquels la personne est confrontée (croyances limitantes).
- la mise en place d’une une boucle de feedback, un test mesurant les progrès réalisés en matière de capacité à s’auto réguler. Un apprentissage de la calibration des signaux faibles (niveaux de bien être ou d’inconfort) permet d’interpréter les messages du corps et de déclencher les réajustements qui s’imposent, soit au niveau d’une homéostasie biologiques avec l’aide des professionnels du soin, soit au niveau d’une homéostasie plus cognitive ou existentielle avec l’aide des coachs de santé.
L’auto régulation du système est un aspect constitutif de la santé durable et d’un processus d’auto guérison. Car l’auto régulation est l’essence même de la vie.
Le coach de santé peut soutenir le travail du personnel médical
Le coach de santé facilite l’acquisition chez son client des stratégies mentales qui vont structurer l’efficacité des nouveaux comportements de santé. Il peut également aider son client à lever les obstacles qui peuvent émerger.
Le coach de santé intervient dans un cadre déontologique
Le coach de santé est un professionnel qui intervient dans un cadre déontologique bien défini. Le coach de santé s’assure que la personne qui présente un problème de santé est bien prise en charge par un ou plusieurs professionnels de santé. Dans la mesure du possible, le coach de santé travaille en équipe avec le médecin soignant ou l’équipe, car il intervient sur des champs d’action distincts et complémentaires de ceux des professionnels de santé.
Qu'elle est la mission du coach de santé ?
Si nous avons le plus souvent conscience que la santé est un bien précieux, nous ne savons parfois plus dire en quoi elle est précieuse. Pour passer du temps à regarder la télévision ou mettre des post sur les réseaux sociaux ? Travailler comme un fou ou passer du temps avec sa famille ? Aider les autres ou réaliser une passion, un rêve ou contribuer à construire un monde meilleur ? Quelle est cette chose si précieuse à réaliser et conditionnée par la santé ? C’est surtout en redécouvrant ses buts de vie et en prenant conscience de notre mortalité que nous prenons conscience du caractère précieux de la santé et aussi du formidable potentiel de santé et de guérison dont les humains sont dotés, même s’i ils l’ignorent. La santé est un bien précieux à préserver pour répondre aux besoins du quotidien, et aussi un bien précieux à développer et à faire fructifier pour être en mesure de jouer pleinement notre rôle d’humain dans le laps de temps qui nous est donné. La santé est précieuse car la vie est précieuse.