L'efficacité du coaching de santé et bien-être

L'efficacité du coaching de santé et bien-être

Le coaching de santé et de bien-être est un domaine qui suscite un vaste intérêt du monde de la recherche médicale si on se réfère au nombre de publications scientifiques. Les études quantitatives rigoureuses sur le coaching de santé n'étaient que 23 entre 2000 et 2008, et de 196 entre 2009 à 2016, (3) et ont depuis continué à augmenter de façon exponentielle.

Face à forte augmentation des maladies chroniques, le coaching santé et de bien-être semble apparaître de plus en plus comme une intervention complémentaire des maladies chroniques liées au mode de vie. Ces maladies chroniques représentent en effet les plus grandes causes de morbidité et de mortalité dans les pays occidentaux.  

Si le nombre de publications sur l’efficacité du coaching de santé et de bien être augmente fortement, il reste à rassembler ces données pour mieux évaluer les forces et faiblesses de ce métier. Un examen complet de la littérature devrait représenter une étape importante dans l'évolution de la profession du coaching santé et de bien-être. Ces recherches systématiques ne sont cependant pas simples à réaliser du fait de l’hétérogénéité des données disponibles.  Toutes les études ne définissent pas le coaching de santé de la même manière, elles ne portent pas sur les mêmes pathologies, les situations médicales étudiées varient grandement, de même que le profil des intervenants, la durée des interventions de coaching, ou les méthodologies d’intervention. `Il est donc difficile de comparer des études qui portent sur des critères forts différents et de regrouper les preuves de l'impact du coaching de santé. 

En dépit de ces limites, on dispose cependant de plus en plus de données probantes qui démontrent les réels bénéfices cliniques du coaching de santé. Toutes les recherches systématiques concluent cependant sur la nécessité de disposer d’éléments de preuves plus solides, et donc de travaux complémentaires. Rappelons que le "coaching de santé" est un terme générique qui décrit des interventions qui visent le plus souvent à accompagner et à soutenir activement les individus dans leur prise en charge médicale et dans leurs changements de style de vie, en tenant compte au mieux des aspirations et objectifs de chacun. Le coaching de santé s’applique à des situations diverses : la prise de décision partagée, l’autogestion dans la mise en œuvre des recommandations médicales, l'amélioration de l’état de santé physique et mentale. Le coaching de santé peut devenir un complément à la prise en charge des professionnels de santé. Le coaching de santé peut aussi s’adresser à des personnes médicalement bien portantes qui veulent renforcer leurs capacités mentales et physiques pour se préparer à de nouveaux challenges de vie.  

Cet article tente de donner un aperçu des études les plus rigoureuses en matière de recherche clinique sur l’efficacité du coaching de santé et de bien-être. Il privilégie également les travaux les plus récents et les examens systématiques ainsi que les méta-analyses. Les travaux présentés dans cet article sont regroupés en trois grandes catégories :

  1. les études sur le coaching de santé, dont des revues systématiques et des méta-analyses
  2. les rapports de synthèses sur l’efficacité du coaching de santé et bien être réalisées à la demande d’organismes gouvernementaux ou n’associations médicales indépendantes
  3. les études sur l’efficacité du coaching de bien être 

EFFICACITE DU COACHING DE SANTE 

(1) Effets du coaching de santé sur des sujets adultes atteint de maladies chroniques : une revue systématique (2014) ; The effects of health coaching on adult patients with chronic diseases: A systematic review

Objectif : établir une revue systématique des effets du coaching de santé sur les patients adultes atteints de maladies chroniques. 
Méthode : analyse d’études contrôlées et randomisées publiées entre 2009 et 2013. Le coaching de santé a été réalisé par des professionnels de santé. 
Résultats : l’analyse des données des treize études sélectionnées montre que le coaching de santé produit des effets positifs sur les conditions physiologiques, comportementales et psychologiques des patients et sur leur vie sociale. Des résultats statistiquement significatifs ont porté sur une meilleure gestion du poids, une augmentation de l'activité physique et une amélioration de l'état de santé physique et mentale.
Conclusions : le coaching de santé améliore la gestion des maladies chroniques, et des recherches complémentaires sont nécessaires pour préciser le rapport coût-efficacité du coaching santé, et son efficacité à long terme pour les maladies chroniques.  « Les professionnels de santé jouent un rôle clé dans la promotion des comportements de santé et dans la motivation des adultes atteints de maladies chroniques à suivre les soins. Le coaching de santé constitue une méthode efficace d'éducation du patient, utilisable pour motiver et tirer parti de la volonté d'un patient de changer son style de vie et pour soutenir la gestion de soi au domicile du patient. »

(2) Coaching intégratif en matière de santé : une approche axée sur les compétences comportementales qui améliore le taux d'HbA1c et l'observance du traitement par les pharmaciens (2016) ; Integrative health coaching: a behavior skills approach that improves HbA1c and pharmacy claims-derived medication adherence

Objectif : a) déterminer si le coaching intégratif de santé améliore l'observance des médicaments oraux, le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) et les mesures psychosociales, et b) évaluer si les changements d'observance sont durables après l'intervention. L'hémoglobine glyquée permet de déterminer la glycémie moyenne sur trois mois
Méthode : étude observationnelle prospective, dans laquelle les participants (n=56) ont reçu 14 appels téléphoniques de coaching sur une période de 6 mois. L’observance a été mesurée avant, pendant et après l'intervention, à partir des résultats de l’HbA1c et des données psychosociales rapportés par les patients.
Résultats : on note une amélioration significative de l'observance pendant le coaching, et pendant une période de 6 mois après l'étude. L’amélioration de l’observance a été corrélée à une diminution significative de l'HbA1c. Toutes les mesures psychosociales ont montré une amélioration significative. Au-delà de l’observance, les patients ont échangés avec leur coach, à propos de l’amélioration de la nutrition et de l'exercice physique (86,9 % des appels), de la gestion du stress (39,8 %) et du soutien social et des relations (15,4 %).
Conclusions : le coaching intégratif de santé vise le développement de la motivation interne et soutient le changement de comportement en facilitant la compréhension par les patients de leurs propres comportements, et utilise cette compréhension pour favoriser l'auto-efficacité. Cette approche peut donner des résultats durables pour l'observance aux médicaments et mérite d'être explorée plus avant pour les changements de comportement liés à la santé.

(3,4) Compendium de la littérature sur le coaching en matière de santé et de bien-être (2017 et 2019 ) ; Compendium of the health and wellness coaching literature (2017) et Compendium of Health and Wellness Coaching: 2019 Addendum

Contexte : le coaching de santé et de bien-être (HWC ou Health Wellness Coaching) vise un changement de comportement en matière de mode de vie, et devient une pratique, un rôle et une profession dans divers contextes de soins de santé. Le coaching santé et bien-être est utilisé comme une méthodologie de changement de comportement pour la prévention et le traitement du diabète, de l'hypertension, de l'hyperlipidémie, des maladies cardiaques, du cancer et d'autres troubles chroniques. 
Objectif : fournir un compendium complet et structuré de la littérature sur le HWC et fournir des résultats par sous-populations cliniques (cancer, maladies cardiaques, hypertension, hyperlipidémie, obésité et bien-être) afin d'accéder facilement aux travaux pertinents dans chacune des catégories. L'absence d'un résumé complet découle du manque de consensus sur la définition et les normes du HWC. 
Méthode : une définition standardisée du HWC a été utilisée comme critères d'inclusion des études cliniques évaluée par des pairs et obtenues à partir des moteurs de recherche (PubMed, PsychInfo et CINAHL). Sur les 2830 documents initialement identifiés, 219 articles ont répondu aux critères d'inclusion du HWC, et 150 étaient fondées sur des données qualitatives plutôt que sur des avis d'experts, 72 études ont été classées comme ayant une méthodologie rigoureuse (Etude Controlée Randomisée)
Résultats : le HWC représente une intervention prometteuse pour les maladies chroniques, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires dans la plupart des catégories de pathologies. Le compendium qui en résulte organise et décrit la quantité et la qualité de la littérature disponible pour l'utilisation et le bénéfice des praticiens et des chercheurs sur le HWC. 

Pathologie RC   NR1   NR 2    Autres  Total  Résultats sur l’impact du Coaching
Cancer 7 0 0 2 9 67% des études montrent un bénéfice psychologique et sur la qualité de vie.
Pas de changement physiologiques
Cholestérol 9 0 0 5 14 93 % des études montrent des effets favorables
Diabète 14 7 3 8 32 78 % des études montrent des résultat positifs sur l’hémoglobine glycosilée A1C
Maladies cardiaques 7 3 0 2 12 91 % des études montrent une amélioration significative
Hypertension 7 2 1 4 14 67 % des études montrent une baisse des chiffres de la tension artérielle 
Obésité 13 6 0 12 31 87 % des études montrent une réduction du poids et de l’IMC
Bien être  15 7 3 13 38 92 % des études montrent des effets positifs   sur le psychisme (80%), la nutrition (88%),
l’hémoglobine A1C (100%), le poids (71%), l’HTA 71%), le cholestérol (76%), le tabagisme (50 %)
Total  72 25 7 46 150  

Adapté de Sforzo et al., (3). Signification des abréviations  RC pour les études randomisées, contrôlées ; NR1 pour les études non randomisées, comparatives avant-après; NR2 pour les études non randomisée et qualitatives ; Autre pour tous les autres études de cette catégorie.

(5) Efficacité clinique du coaching de santé du style de vie. Étude de cas d'un programme fondé sur les preuves (2017); Clinical Effectiveness of Lifestyle Health Coaching Case Study of an Evidence-Based Program

Contexte le Lifestyle Health Coaching (LHC) est un programme en 10 étapes assisté par ordinateur et fondée sur les preuves. Il a été conçu pour des entreprises d’au moins 3 000 salariés. Il a été utilisé dans des hôpitaux, des centres de réadaptation cardiaque, des cabinets médicaux et dans le cadre d'essais cliniques multicentriques. Le programme est surtout dispensé par téléphone et Internet. Les coaches de santé sont guidés par un système de gestion et de suivi des participants. 
Objectif : évaluer l’efficacité du programme LHC chez les personnes en bonne santé et chez celles présentant de multiples facteurs de risque.
Méthodologie : utilisation des données de six études publiées dans des revues à comité de lecture, et documentant l'efficacité clinique du LHC sur la modification des facteurs de risque multiples, chez des personnes en bonne santé ainsi que chez celles atteintes de maladies chroniques. Les interventions reposent sur la théorie de l'apprentissage des adultes, la théorie de l'apprentissage social, le modèle des étapes du changement, la théorie de l'apprentissage et l'entretien motivationnel. Le programme est délivré par des professionnels de santé non-médecins intégrés aux services de soins des médecins des participants. 
Résultats cliniques : le programme LCH permet d'obtenir les résultats suivants : 
a) la modification favorable de multiples comportements (dont l'exercice physique, la nutrition et le tabagisme).
b) des améliorations cliniquement pertinentes des biomarqueurs liés à divers facteurs de risque (pression artérielle, hyperlipidémies, glycémie à jeun, poids corporel, indice de masse corporelle, tour de taille et aptitudes cardiorespiratoires).
(c) le contrôle de l'hypertension, l'hyperlipidémie et l'hyperglycémie chez de nombreuses personnes par la seule intervention sur le mode de vie (réduction possible du traitement médicamenteux et maîtrise des coûts).
(d) un accès facile au LHC et une efficacité, concernant la modification des multiples facteurs de risque, aussi grande que celle qu'un programme classique de réadaptation cardiaque de phase 2 et qu'un programme supervisé par un médecin ou géré par une infirmière chez les patients atteints de coronaropathie, malgré son coût nettement inférieur.
(e) une réduction du risque cardiovasculaire plus efficace qu'une approche moins intensive de la promotion de la santé sur le lieu de travail (et qui n'implique pas de LHC). Les programmes concernant la gestion du mode de vie n’apportent pas tous des avantages cliniques significatifs. Il faut donc privilégier ceux dont l'efficacité a été prouvée par des essais cliniques publiés et évalués par des pairs.
(f) des améliorations cliniquement pertinentes et reproductibles de plusieurs facteurs de risque lorsque le LHC est délivré par le personnel clinique des établissements agréés dans plusieurs lieux géographiques.
(g) une efficacité du LHC à distance à partir d'un centre d'appel utilisant le téléphone et Internet aussi bonne que celle délivrée sur place et en personne.
(h) une efficacité clinique maintenue lorsque le LHC est réalisé par téléphone et Internet à des adultes vivant dans des communautés rurales.
(i) une diminution de niveau des risques de santé dule LHC est réalisé avec les employés, avec une relation dose-réponse significative entre le nombre total de sessions téléphoniques LHC terminées et la réduction du nombre de risques pour la santé.

En plus des données sur l'efficacité clinique, et bien que ce ne soit pas l'objet de cet article, les données documentent les niveaux élevés de satisfaction des participants et l'effet bénéfique du programme LHC sur de multiples indices de qualité de vie.

(6) Coaching santé pour les employés du secteur de la santé souffrant de maladies chroniques : Une étude pilote (2019) ; Health coaching for healthcare employees with chronic disease: A pilot study 

Contexte : le coaching de santé favorise des modes de vie sains et peut être utile pour les employés atteints de pathologies chroniques.
Objectif : évaluer les effets d'un programme de coaching en santé ciblant les employés du système de santé présentant au moins un risque de maladie cardiovasculaire (MCV).
Méthode : 54 employés se sont portés volontaires pour participer à un coaching de santé de 6 séances en 12 semaines, mené par un coach de santé/nutritionniste et intégratif certifié. 40 (74 %) ont terminé le programme (âge moyen 53,3 ans, dont 95 %, de femmes). Les résultats auto déclaratifs ont été recueillis selon un modèle pré-post intervention.
Résultats : avant le coaching, on note des taux élevés d'obésité (75 %), d'hypertension (52,5 %), de diabète/prédiabète (47,5 %) et d'hyperlipidémie (40 %). En outre, 20 % ont signalé des douleurs chroniques ou des besoins de réadaptation, 17,5 % une dépression saisonnière et 30 % d'autres comorbidités importantes. Après le coaching, les participants ont déclaré une perte de poids significative (moyenne 7,2 livres, p < 0,0001), une augmentation de l'exercice physique (de 0,8 à 2,3 séances/semaine, p < 0,001), une diminution du stress perçu (p < 0,04) et une tendance à l'amélioration du sommeil (p = 0,06). La réduction du stress était corrélée à l'augmentation de l'exercice (r = - 0,39, p < 0,05) et une diminution de la fatigue (r = 0,36, p = 0,07).
Conclusions : le coaching de santé des employés du secteur de la santé souffrant d'obésité et d'autres facteurs de risque de MCV, représente une approche prometteuse pour la perte de poids, la réduction du stress, la modification du mode de vie et l’amélioration de la santé et du bien-être.

(7) Efficacité du coaching de santé à court terme sur le contrôle du diabète et l'efficacité de l'autogestion : Un essai quasi-expérimental; Effectiveness of Short-Term Health Coaching on Diabetes Control and Self-Management Efficacy: A Quasi-Experimental Trial;

Objectif : explorer l'efficacité d'une intervention de coaching de 6 mois sur la réduction de l’hémoglobine glycosylée (HbA1c) et l'efficacité de l'autogestion du diabète.
Méthode : intervention de coaching de santé sur 116 participants recrutés dans un centre médical, porteurs d’un diabète de type 2, et répartis en deux groupes parallèles. Le premier groupe a bénéficié d'un coaching de santé et de soins habituels pendant 6 mois, tandis que le second groupe ou témoin n'a bénéficié que de soins habituels. Les principales variables évaluées étaient le niveau d’HbA1c et l'efficacité de l'autogestion du diabète, mesuré à 3 et 6 mois.
Résultats : on constate qu'une réduction approximative de 0,68 % (IC = 0,40 à 0,96) du taux d'HbA1c après un coaching de santé de 6 mois. L'activité physique et l’efficacité de l'autogestion du diabète ont toutes deux bénéficié du coaching santé.
Conclusions : le coaching médical pourrait être une stratégie efficace pour améliorer l'autogestion des patients diabétiques à Taïwan, où le "Diabetes Shared Care Network" est mis en œuvre depuis plus de 20 ans. Compte tenu des limites de cette étude, il est nécessaire de mener d'autres études dont la conception permet d'obtenir des données de meilleure qualité sur le rôle du coaching en santé chez les patients diabétiques.

(8) Le coaching santé améliore-t-il la qualité de vie liée à la santé et réduit-il les admissions à l'hôpital chez les personnes atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive ? Une revue systématique et une méta-analyse (2019); Health Coaching to Enhance Psychological Well-being Among Veterans with Suicidal Ideation: a Pilot Study

Objectif : évaluer l’efficacité du coaching de santé en tant qu'intervention visant à améliorer la qualité de vie liée à la santé (QVLS) et à réduire les admissions à l'hôpital chez les personnes atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Méthode : une méta-analyse des essais contrôlés randomisés (ECR) portant sur le coaching en santé pour les personnes atteintes de BPCO. Les essais retenus devaient inclure trois éléments : la fixation d'objectifs, l'entretien motivationnel et l'éducation sanitaire liée à la BPCO. 
Résultats : sur 1578 articles, 10 ECR ont été incluses. La méta-analyse a montré que le coaching de santé a un effet positif significatif sur la QVLS et entraîne une réduction significative des admissions à l'hôpital liées à la BPCO, mais pas des admissions hospitalières toutes causes confondues. Trois des quatre études ont fait état d'améliorations significatives des comportements d'autogestion de la santé, tels que l'observance des médicaments et la pratique d'exercices physiques.
Conclusions : cette première revue systématique montre que le coaching de santé peut être une intervention potentielle pour améliorer la QVLS et réduire les admissions hospitalières coûteuses chez les personnes atteintes de BPCO. 

(9) Le coaching en matière de santé et de bien-être a un impact positif sur les personnes souffrant de douleurs chroniques et d'interférences liées à la douleur (2020); Health and wellness coaching positively impacts individuals with chronic pain and pain-related interference 

Objectifs : évaluer les effets du coaching de santé et de bien être sur les personnes souffrant de douleurs chroniques.
Méthode : analyse rétrospective et non randomisée de participants ayant bénéficié d’un coaching de 12 mois. 
Résultats : sur les 419 participants (femmes, 58,9 % ; âge moyen, 54,8 ans) inscrits au coaching, 181 ont terminé l'intervention. A l’issue des 12 mois de participation au coaching, on observe des réductions statistiquement et cliniquement significatives de l'intensité de la douleur (Hedges' g = 1,00) et des interférences liées à la douleur (Hedges' g = 1,13). Les améliorations du fonctionnement physique et des facteurs psychologiques étaient corrélées aux améliorations de l'intensité de la douleur.
Conclusions : le coaching de santé et de bien-être semble être une intervention prometteuse pour améliorer l’intensité des douleurs chroniques. Des recherches plus approfondies sur le coaching de santé et bien-être en tant qu'intervention contre la douleur chronique sont justifiées.

(10) Efficacité du coaching médical et d'un programme en ligne sur l'activité physique, le poids et la gestion de la détresse chez les survivants du cancer : essai contrôlé randomisé multicentrique (2020); Efficacy of health coaching and a web‐based program on physical activity, weight, and distress management among cancer survivors: A multi‐centered randomised controlled trial

Objectifs : étudier l'efficacité du coaching de santé en face à face ou en ligne sur l'activité physique (AP), le poids et la gestion du sentiment de détresse chez les patients atteints de cancer de l'estomac, du côlon, du poumon et du sein.
Méthode : cet essai randomisé, contrôlé, d'une durée d'un an, mené dans cinq hôpitaux, a recruté des personnes guéries de leur cancer, deux mois après la fin de leur traitemen, et qui n'avaient pas atteint au moins l’un de ces objectifs comportementaux : (i) pratiquer une AP modérée pendant au moins 150 minutes/semaine ou un exercice intense pendant plus de 75 minutes par semaine ou, dans le cas des patients atteints de cancer du poumon, un exercice d'intensité faible ou modérée pendant plus de 12,5 MET (Metabolic Equivalent of Task) par semaine, (ii) maintenir un poids normal et (iii) atteindre un score >72 à l'inventaire de croissance post-traumatique (PTGI). Les participants ont été assignés au hasard à l'un des trois groupes suivants : un groupe témoin, un groupe coaché par Internet, ou un groupe avec coaching médical + Internet. Le critère d'évaluation principal était basé sur un composite d'AP, de poids et de score PTGI à 12 mois.
Résultats : les patients du groupe de coaching de santé + Internet (différence = 6,6 %, P = 0,010) et du groupe uniquement Internet (différence = 5,9 %, P = 0,031) ont montré des améliorations globales supérieures à celles du groupe de contrôle pour le composite des trois résultats. Le groupe coaching de santé + internet a connu une plus grande amélioration globale du PTGI (différence = 12,6 % ; P < 0,001) que le groupe témoin, mais pas de l'AP et du poids.
Conclusion : le coaching en ligne, avec ou sans accompagnement médical, peut améliorer les comportements de santé, notamment l'AP, le poids et la gestion de la détresse chez les survivants du cancer dans les deux mois suivant la fin du traitement primaire du cancer. Le programme en ligne avec accompagnement médical était principalement efficace pour réduire la détresse psychologique.

RAPPORTS REALISES POUR DIVERS ORGANISATIONS  

Ces rapports ont été rédigés à la demande d'organismes publics et gouvernementaux, ou d'associations médicales indépendantes

(11) Le coaching en matière de santé est-il efficace ? Un examen rapide des preuves empiriques (2014); Does health coaching work? A rapid review of empirical evidence 

Contexte : les affections chroniques représentant 70 % des dépenses du NHS, le coaching de santé est expérimenté depuis 2010 par le National Heath Service de l'Est de l'Angleterre. D'avril 2013 à octobre 2014, la Health Education East of England a mis en place une formation de deux jours auprès de 800 cliniciens de 31 organisations, dont des infirmières, des paramédicaux et des médecins. Le NHS a voulu examiner les preuves scientifiques qui sous-tendent ce programme, 
Objectif : évaluer la valeur potentielle du coaching de santé, à partir des données de la littérature scientifique.
Méthodologie : sur les 7 000 publications identifiées en 2014 sur le coaching de santé à partir d’une recherche sur dix bases de données bibliographiques, 275 études ont été incluses dans l'analyse. 7% étaient des revues de synthèse, 40 % d’essais contrôlés randomisés et 53 %  d’études cliniques non contrôlées.  61 % des études provenaient des USA, 24 % des pays d’Europe (dont 6 % du Royaume uni) et 15 % d'autres pays. Les participants étaient des personnes souffrant d’une maladie chronique, de besoin spécifique à court terme (par exemple, une grossesse), de problèmes de santé mentale, ou cherchant à développer des comportements plus sains (alimentation, exercice physique, alcool, tabac), ou qui participaient à un programme de promotion de la santé sur le lieu de travail. Les coachs étaient des pairs, des professionnels de santé (médecin, Infirmière, pharmaciens), des paramédicaux ou assistant(e) de santé…
Résultats clés 
a) des preuves solides concernant les bénéfices, d’une part sur la motivation des personnes à s'autogérer ou à changer leurs comportements, ainsi que leur confiance dans leur capacité à le faire ; et d’autre part sur l’adoption de comportements sains et du choix d’un mode de vie (augmentation de l'activité physique, alimentation plus saine et réduction du tabagisme).
b) des preuves variables concernant les résultats physiologiques tels que le cholestérol, la pression artérielle, le contrôle de la glycémie et la perte de poids, 
c) des preuves insuffisantes concernant la réduction des coûts des soins de santé. La plupart des études proviennent de l'extérieur du Royaume-Uni, ce qui rend la généralisation difficile, 
d) des preuves insuffisantes sur la meilleure façon de former les coachs. Les patients et les professionnels de différentes catégories peuvent tous faire de bons coachs.
e) l’interprétation des résultats est rendue difficile du fait, a) du manque de standardisation des interventions de coaching, b) des variations de la qualité des preuves, c) du manque de comparaison avec des approches autres que le coaching de santé, d) des difficultés à généraliser les conclusions du fait que la majorité des études proviennent des USA.

Synthèse des résultats :lLe tableau ci-dessous résume les résultats de l’impact du coaching de santé sur 4 paramètres étudiés, les résultats étant classés en 3 catégories :  A : résultats largement positif, B : résultats largement négatif, : résultats très variables. (Adapté par JL Monsempès)

Impact Revues
de synthèse
Essais 
randomisés
Autres 
études
Amélioration de l’attitude et 
de l’auto-efficacité (1)
0% de A,
0% de B,
100 % de C
sur 1 étude
75 % de A, 
19% de B,
 6% de C,
sur16 études
92 % de A, 
4% de B, 
4% de C
sur 26 études
Amélioration des comportements
d'auto-soins (2)
0 % de A
50 % de B
50 % de C
sur 6 études
59 % de A
25 % de B
16% de C
sur 36 études
89 % de A
0 % de B
11% de C
sur 37 études
Amélioration des résultats 
de santé (3)
33% de A
0 % de B
67 % de C
sur 6 études
37 % de A
38% de B
25 % de C
sur 60 études
84 % de A
5%de B
11% de C
sur 43 études
Réduction des soins de santé 
et de leur coût (4)
25% de A
50% de B
25 % de C
sur 4 études
33 % de A
67% de B
0 % de C
sur 12 études
70 % de A
20 % de B
10% de C
sur 10 études

Amélioration des attitudes et de l’auto-efficacité : les changements d'attitude concernent les attentes vis-à-vis des traitements, les possibilités de rétablissement pour mener une vie plus saine, la volonté d’engagement dans des comportements sains. L’auto-efficacité se rapporte à la confiance en soi pour s'autogérer ou changer de comportement. Les résultats démontrent le rôle positif du coaching de santé pour soutenir la motivation des personnes à s'autogérer ou à changer leurs comportements, et la confiance en leur capacité à le faire.
Amélioration des comportements d’auto-soins : cette amélioration se réfère ici à un large éventail d'habitudes de vie. Par exemple, l'amélioration de l'activité physique, une alimentation plus riche en fruits et légumes, la réduction de l’alcool et du tabac, la santé au travail, l'observance du traitement et l’adoption d'autres comportements d'auto-soins. Les résultats montrent également que le coaching de santé peut aider les gens à adopter des comportements et des modes de vie sains. 
Amélioration des résultats physiques et biologiques : les données évaluées sont ici physiologiques (tension artérielle, poids corporel et autres facteurs de risque cardiovasculaires) ou biologiques (cholestérol, glycémie). Les résultats assez variables peuvent s'expliquer par le fait qu'il faut du temps pour démontrer les changements dans les indicateurs cliniques et que de nombreuses études n'incluent pas de longues périodes de suivi ou de grandes tailles d'échantillons.
Amélioration l'utilisation et les coûts des services : l’évaluation de l’impact du coaching de santé porte sur l’utilisation et les coûts des soins de santé. La plupart des études viennent de l'extérieur du Royaume-Uni, ce qui rend la généralisation difficile. Ces résultats suggèrent mais ne prouvent pas que le coaching de santé puisse faciliter la réduction des couts des services de santé, ni que le coaching de santé soit rentable. 

(12) Une meilleure conversation, une meilleure santé (2016) ; Better conversation, a guide to Health coach 

Contexte : suite aux conclusions encourageantes du rapport « Does the health Coaching Work »  et des études réalisées au Royaume uni sur l’efficacité du coaching, le NHS a demandé en 2016 la rédaction d’un guide intitulé « Better conversation, a guide to Health coach » , sur la manière dont le coaching en santé peut être adopté par les cliniciens ainsi que par les coachs non professionnels. 
Résultats : ce document présente les données considérées comme probantes concernant l'impact réel du coaching de santé. Selon ces conclusions, voici ce que l’on peut attendre du coaching de santé :
a) produire des bénéfices physiologiques, comportementaux, psychologiques et sociaux positifs chez les adultes atteints de maladie de longue durée ;
b) réduire les coûts liés aux frais d'hospitalisation, de consultation externe et de médications sur ordonnance ;
c) alléger la charge des cliniciens tout en renforçant la confiance et en responsabilisant davantage les patients ;
d) accroître le niveau de résilience des cliniciens, par une redéfinition de leurs limites et de leurs priorités professionnelles, par le développement de l'auto-compassion et de l'auto-soin, et enfin d’une meilleure conscience de soi.

Résumés des études considérées comme les plus importantes sur l’efficacité du coaching de santé, études réalisées au Royaume Uni ou dans d’autres pays.

(a) Supporting people to manage their own health. An introduction to patient activation. Hibbard J, Gilburt H ; Kings Fund. May 2014.; https://www.kingsfund.org.uk/sites/default/files/field/fieldpublicationfile/supporting-people-manage-health-patient-activation-may14.pdf
Objectifs : mesurer le niveau d’activation du patient (niveau de connaissances, de compétences, et de confiance) pour gérer sa propre santé et ses comportements liés à la santé.  Les scores d'activation des patients permettent de prédire un certain nombre d'effets sur les comportements de santé et sont étroitement corrélés aux résultats cliniques, au nombre d’hospitalisations, aux coûts des soins de santé et à l'évaluation de l'expérience des patients. 
Résultats : le coaching en santé peut augmenter l'activation du patient. Les coûts des soins de santé diminuent de 8 à 21 % chez un plus grand nombre de patients activés.

(b) Health Coaching to Improve Healthy Lifestyle Behaviors: An Integrative ReviewJeanette M. Olsen; Bonnie J. Nesbitt ; First Published September 1, 2010 Research;  https://doi.org/10.4278/ajhp.090313-LIT-101
Objectif : analyser les études qualitatives et quantitatives évaluées par des pairs, sur l’impact du coaching de santé sur l’amélioration des comportements de santé.
Résultats : 15 études sélectionnées dont 7 sont contrôlée et randomisées. Améliorations significatives notées dans 6 études et se rapportant à un ou plusieurs comportements de nutrition, d'activité physique, de gestion du poids ou d'observance des médicaments. Les programmes efficaces avaient comme points communs la fixation d'objectifs (73%), l'entretien motivationnel (27%) et la collaboration avec les prestataires de soins de santé (20%).

(c) Can life coaching improve health outcomes? A systematic review of intervention studies Ammentorp, J, Uhrenfeldt L, et al., BMC Health Services research 2013, 13;428 ; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24148189/
Objectif : évaluer les résultats en matière de santé du coaching de vie, de façon à faire la distinction entre le coaching santé et le coaching de vie.  Examen systématique de 5 études répondant aux critères d'inclusion, dont 3 études sur le diabète.
Résultats : deux études portant sur la mesure de l'HbA1c ont donné des résultats prometteurs, et en particulier sur le groupe de patients défavorisés qui ne bénéficient habituellement pas de soins médicaux importants. 

(d) The effects of health coaching on adult patients with chronic diseases: A systematic review.  Kivele, K., Elo, S., Kynges, H. and Keerieinen, M., (2014).. Patient Education and Counseling, 97(2), p.147 ; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25127667/
Objectif : examiner de façon systématique 13 études contrôlées et randomisées répondant aux critères d'inclusion du coaching de santé réalisé par des professionnels de la santé dans le cadre d'affections de longue durée.
Résultats : le coaching santé améliore la gestion des maladies chroniques, en particulier les conditions physiologiques, comportementales et psychologiques  et leur vie sociale. Les améliorations significatives portent sur la gestion du poids, l’augmentation de l'activité physique, l'état de santé physique et mental.

(e) Does health coaching work? Summary of key themes from a rapid review of empirical evidence, Da SilvaEvidence Centre Commissioned by HEEoE (2014) https://eoeleadership.hee.nhs.uk/
Objectif :  examiner, à la demande du Centre for Health Education East of England , l’efficacité du coaching de santé à partir des données de 275 études, réalisées principalement aux Etats-Unis.
Résultats : le coaching de santé fonctionne mieux pour les personnes qui en ont le plus besoin, accroît la motivation des patients à s'autogérer et à adopter des comportements sains, il est largement applicable et peut être adopté par toute sorte de professionnels. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur l’impact économique.

(f) Do we know how to design effective health coaching interventions: A systematic review of the state of the literature Hill B, Richardson B, Skouteris H, American Journal of Health promotion (2012) 2015 May-Jun;29 (5):e158 68 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/24720388 
Objectif : évaluer l'efficacité du coaching de santé à partir de l’analyse de 94 études randomisées, dont 16 ont rempli les critères requis. 
Résultat : 15 des 16 études admissibles ont fait état d'un effet positif sur au moins un résultat.

(g) Integrative health coaching for patients with type 2 diabetes, A randomized control trialWolever R, Dreusicke M, Fikkan J, et al., Diabetes Educ. 2010 Jul-Aug;36(4):629-639; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20534872/
Objectif : évaluer l'efficacité du coaching en santé intégrative sur les facteurs psychosociaux, ces changements de comportements et le contrôle glycémique chez 56 patients atteints de diabète de type 2.
Résultats : une amélioration de l’observance, de l'activation du patient, du soutien social perçu, de la fréquence de l'exercice, de l'état de santé perçu, et une diminution significative du taux d’HbA1c dans le groupe de coaching par rapport au groupe témoin. 

(h) Integrative health coaching: a behavior skills approach that improves HbA1c and pharmacy claims- derived medication adherence ; Wolever R, Dreusicke, BMJ Open Diab Res Care 2016;4 ; http://drc.bmj.com/content/4/1/e000201.full 
Objectif : déterminer si chez 56 participants, le coaching intégratif de santé (IHC) pouvait améliorer l'observance du traitement oral, l'hémoglobine glyquée (HbA1c), les mesures psychosociales, et évaluer si les changements au niveau de l'observance sont maintenus après l'intervention.
Résultats : amélioration de l'observance du traitement pendant le coaching et pendant 6 mois après l'étude, et du taux de l'HbA1c. Amélioration significative des mesures psychosociales.  « L'IHC cible la motivation interne et soutient le changement de comportement en facilitant la compréhension par les patients de leurs propres comportements, et il utilise cette compréhension pour favoriser l'auto-efficacité ».  

(i) What happens after health coaching observational study 1 year following a randomized controlled trial? Sharma A, Willard Grace R, and al., Annals of Family Medicine May/June 2016 vol. 14 no. 3 200-207 htthttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4868557/
Objectifs : évaluer lors d’un essai randomisé l’impact du coaching de santé sur le maintien de l’amélioration de facteurs de risque cardiovasculaire, chez des patients atteints de diabète non contrôlé, d'hypertension ou d'hyperlipidémie.  
Résultats : amélioration significative de l'atteinte des objectifs à 12 mois (HbA1c, tension artérielle et cholestérol) qui s'est maintenue à 24 mois, sauf pour l'HbA1c.

(j) A case management intervention targeted to reduce healthcare consumption for frequent Emergency Department visitorsEdgren, G. et al. European Journal of Emergency Medicine, 2015 ; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25969342/
Objectif : évaluer l’efficacité de l’intervention d’un coaching de santé par téléphone réalisé par une infirmière, sur la réduction des risques de consommation d’urgence des soins de santé. 
Résultat : une réduction de 20 à 40 % de l'activité hospitalière non planifiée chez des groupes de patients cibles. Trois ans après sa mise en œuvre, le Conseil du comté de Stockholm a réduit le nombre de réadmissions de 19% à 16%.

Selon les conclusions de ce document, les différentes études montrent que le coaching en santé,
a) augmente la motivation des patients à s'autogérer et à adopter des comportements plus sains,
b) fonctionne au mieux chez les personnes qui en ont le plus besoin,
c) améliore les résultats biologiques, tels que les taux moyens de glycémie mesurés par les taux d’hémoglobine glycosylée (HBA1c), les taux de cholestérol et les scores de douleur,
d) peut réduire le nombre d'admissions imprévues dans les groupes de patients à risque élevé, et les admissions liées aux médicaments. 

(13) L’efficacité du coaching de santé (2017); The effectivness of Health Coaching », rapport de 89 pages publié en 2017 

Contexte : rapport réalisé à la demande du Department of Veterans Affairs
Veterans Health Administration, Washington, DC 20420, à partir d’une recherche sur plus de 2627 références de la littérature scientifique sur la pratique et l’efficacité du coaching de santé.
Objectif : répondre à deux questions clés (QC) 
QC 1 : chez les adultes, quelle est l'efficacité du coaching en santé sur  a) les résultats cliniques de santé (p. ex., HbA1c, tension artérielle),  b) les comportements des patients en matière de santé (p. ex., activité physique, gestion du poids, régime alimentaire, tabagisme, observance du traitement médicamenteux, c) l’auto-efficacité.
QC 2 : chez les adultes, l'impact du coaching en santé varie-t-il selon,  a) les caractéristiques de la population (p. ex. type de maladies chroniques),  b) la quantité d'intervention (p. ex. nombre et fréquence des séances, minutes de contact),  c) le mode de prestation (p. ex. visites individuelles vs visites de groupe, face à face vs téléphone),  d) les types de personnes menant des interventions d'encadrement (p. ex. pairs, infirmières, éducateurs en santé, entraîneurs en santé),  e) la cohérence avec les éléments clés du coaching de santé (c.-à-d. l'accent mis sur le patient, les objectifs fixés par le patient, le processus de découverte de soi).
Méthode : analyse de 41 essais contrôlés randomisés (ECR), n >20 avec des résultats à au moins 6 mois. Articles revus par des pairs, en langue anglaise et publiés à partir de 2000. Les groupes de comparaison étaient actifs (p.ex., un autre mode de coaching, un programme intensif sans coaching) dans 10 essais et inactifs (p.ex.,liste d'attente, soins habituels dans 31 autres essais
Résultats aux QC1 : résultats cliniques (glycémique et cardiovasculaire), comportements de santé (activité physique, contrôle du poids, suivi du régime, arrêt du tabac, observance)et auto-efficacité);  Tableau adapté par JL Monsempès.  E signifie le nombre d'études et P le nombre de participants. 

Glycémie 
(20 E et 5840 P)      
Effet statistiquement significatif de l’HBA1c par rapport aux témoins inactifs et non significatifs par rapport aux témoins actifs
Cardiovasculaires
(6 E et 4167 P)
Baisse de la pression systolique dans 5 études et du cholestérol LDL total et du score de risque de Framingham dans une étude.
Activité physique
(17 E et 3319 P)
Effet statistiquement significatif, mesuré en nombre de pas ou de minutes, par rapports aux témoins inactif, et non significatif par rapport aux témoins actifs.
Contrôle du poids
(20 E et 5640 P)
Effet statistiquement significatif sur la baisse de l'IMC par rapport aux témoin inactif, et non significatifs par rapport aux témoins actifs (deux études) 
Suivi du régime 
(11 E et 3325 P)
Effets positifs, constants et de faible ampleur sur la diminution de la consommation de graisses dans l'analyse quantitative et de calories totales. Effets mitigés sur la consommation de fruits et de légumes.
Arrêt du tabac 
(2 E et 1402P)
Effet négatif auto déclarés dans les deux essais qui ont mesuré ce critère. Etudes non conçues pour l’arrêt du tabac
Observance
 (3 E)
Amélioration significative de l’observance médicamenteuse dans une étude sur les trois 
Auto-efficacité
(8 E et 1469 P)
Effet positif statistiquement significatif, de faible à modéré par rapport aux témoins inactifs et par rapport à un contrôle actif (une seule étude) 

Les réponses aux questions clés QC2 (facteurs potentiels de modération du coaching de santé). Aucun des facteurs étudiés ne se sont avérés être prédictifs des effets du traitement ; toutefois, certains modèles qualitatifs d'effets sont apparus. 
a) la « dose d’intervention » : les doses se situant au milieu de la fourchette du nombre de séances prévues peuvent procurer plus d'avantages que celles dont le nombre de séances prévues est inférieur ou supérieur. 
b) Le mode de prestation : le coaching en santé par téléphone ou en face à face a produit des effets positifs similaires, de faibles à modérés à travers plusieurs résultats. 
c) Le type d’intervenant : pas de tendance claire. 
d) La formation des coachs de santé :  la durée de formation variant beaucoup d'une étude à l'autre, ce facteur clé n’a pu être exploré. Une seule étude a signalé la présence de coachs de santé certifiés. 

Conclusions générales : « les résultats globaux suggèrent que les interventions de coaching en santé ont le potentiel de produire de légers effets positifs, statistiquement significatifs, sur la diminution de l'HbA1c, la réduction de l'IMC, l'augmentation de l'activité physique, la réduction des graisses alimentaires et l'amélioration de l'auto-efficacité par rapport aux contrôles inactifs. Cette tendance ne s'est pas étendue aux études comportant des comparateurs plus solides. Nous avons également constaté une petite tendance positive et qualitative vers un impact sur la réduction des calories totales. Seules deux études ont évalué ce résultat. Certains de ces résultats peuvent entraîner des effets qui franchissent le seuil de signification clinique. Cependant, le nombre relativement important d'études présentant un risque de biais élevé ou peu clair et l'hétérogénéité modérée à élevée des estimations regroupées limitent la certitude quant à l'interprétation de nos résultats et aux conclusions qui peuvent être tirées. », « Nos résultats suggèrent que le coaching de santé peut être une approche d'autogestion efficace ; cependant, la variabilité des études incluses, le manque de cohérence dans ce qui constitue le coaching de santé, et l'inclusion de multiples composantes non coachées dans le cadre de l'ensemble de l'intervention rendent difficile de tirer des conclusions fermes sur l'impact du coaching de santé seul. En outre, il n'est pas clair si le coaching santé offre des avantages supplémentaires par rapport à d'autres modalités d'intervention comportementale ou par rapport à des comparateurs plus robustes et actifs. Ainsi, il est peut-être prématuré d'écarter ou d'adopter le coaching en santé dans les milieux cliniques ou communautaires.

(14) Les coachs en santé - travaillent-ils et que font-ils ? (2014); Health coaches – do they work and what for? 

Contexte : le Centre for Policy on Ageing, créé en 1947 par la Nuffield Foundation (UK), est une organisation caritative indépendante qui défend les intérêts des personnes âgées par la recherche, l'analyse des politiques et la diffusion d'informations. 
Objectif : évaluer l’efficacité du coaching de santé par l’analyse des résultats de 37 études cliniques
Principales conclusions :
a) Les preuves de l'efficacité du coaching en santé sont variables ;
b) Il existe des preuves solides et généralisées de l'efficacité de l'entrevue motivationnelle (EM) comme technique de coaching de santé ;
c) Les données probantes sont faibles quant à l'efficacité du coaching de santé par téléphone et il n'y a que peu ou pas de preuves qu'il est efficace pour réduire l'utilisation ou les coûts des services de santé,
d) il est démontré que le coaching de santé, y compris les systèmes en ligne, peut être efficace dans la lutte contre l'obésité,
e) Il est démontré que le coaching de santé peut être efficace dans la gestion du diabète, les problèmes cardiaques, les choix de mode de vie et des problèmes de santé mentale ;
f) Rien ne prouve (dans la présente étude) que le mentorat est efficace pour combattre l'isolement social chez les personnes âgées et qu'il est d'une efficacité limitée chez les jeunes. 

(15) Trained Health Coaches for Chronic Disease Prevention or Management: A Review of Clinical and Cost-Effectiveness and Guidelines (2016); https://www.cadth.ca/sites/default/files/pdf/htis/jan-2016/RC0736%20Health%20Coaches%20Final.pdf

Contexte : the Canadian Agency for Drugs and Technologies in Health (CADTH) est un organisme indépendant, sans but lucratif, chargé de fournir aux décideurs en matière de soins de santé des données objectives pour les aider à prendre des décisions éclairées.
Objectif : déterminer l'efficacité du coaching de santé sur, a) les changements de comportement et les résultats de santé, b) le rapport coût-efficacité des interventions et c) les recommandations concernant la meilleure façon d'utiliser le coaching de santé chez les patients atteints de maladies chroniques.
Méthodes : analyse des résultats d’études publiés en langue anglaise entre 2010 et 2015, portant sur des revues systématiques, des méta-analyses, des essais contrôlés et randomisés, des études non randomisées, des études économiques et articles donnant des lignes directrices. Sur 431 articles identifiés, 9 répondaient aux critères d'inclusion et ont été inclut dans ce rapport. 
Résultats : 7 revues systématiques, une évaluation économique et une ligne directrice fondée sur des données de preuves ont été identifiées concernant l'utilisation du coaching de santé. Dans la plupart des revues systématiques de cette revue, l'hétérogénéité entre études a empêché la réalisation de méta-analyses. Les auteurs n’ont pu tirer des conclusions définitives sur l'efficacité du coaching de santé. Une analyse économique a montré qu'une intervention de coaching en santé pour les patients ayant subi un infarctus du myocarde n'était pas rentable par rapport aux soins habituels. Une ligne directrice encourage les techniques d'autogestion pour les patients atteints de maladies chroniques, bien qu'aucune des recommandations n'ait fourni d'orientation spécifique sur la façon dont les coachs de santé devraient être intégrés dans le continuum des soins. 

EFFICACITE DU COACHING DE BIEN ETRE 

(16) L'efficacité du coaching en matière de bien-être pour améliorer la qualité de vie (2014) ; The Effectiveness of Wellness Coaching for Improving Quality of Life 

Objectif : explorer les avantages psychosociaux potentiels du coaching en matière de bien-être, un domaine dans lequel peu d'études ont été publiées.
Méthode : étude de cohorte prospective et non comparative. Les 100 employés de la Mayo Clinic ayant suivi le programme de coaching de bien-être de 12 semaines avaient un âge moyen de 42 ans, 90% étaient des femmes et la plupart étaient en surpoids ou obèses. L’évaluation a porté  sur la qualité de vie (QV ; 5 composantes et globale), les symptômes dépressifs (Patient Health Questionnaire) et le niveau de stress perçu (Perceived Stress Scale). 
Résultats : on note, chez les 100 personnes ayant terminé le coaching de bien-être, une amélioration significative dans les 5 domaines de la QDV et de la QDV globale (P<.0001), une réduction des symptômes dépressifs (P<.0001), et une réduction du niveau de stress perçu (P<.001) après 12 semaines de suivi, et ces améliorations ont été maintenues lors du suivi de 24 semaines.
Conclusions : la participation au coaching de bien-être est associé à une amélioration des 3 paramètres clés du fonctionnement psychosocial : la qualité de vie, l'humeur et le niveau de stress perçu. Les résultats suggèrent une amélioration que ces paramètres après une participation à un coaching de bien-être. Des essais cliniques randomisés portant sur de grands échantillons de personnes sont nécessaires pour établir des preuves de niveau 1 pour le coaching de bien-être.

(17) Améliorations des comportements de santé, de l'auto-efficacité en matière d'alimentation et des compétences en matière d'établissement d'objectifs après la participation à un programme de coaching de bien-être ; Improvements in Health Behaviors, Eating Self-Efficacy, and Goal-Setting Skills Following Participation in Wellness Coaching 

Contexte :  le coaching de bien-être est une stratégie de plus en plus populaire pour améliorer la santé et le bien-être, mais reste relativement peu étudiée. La plupart des recherches publiées ont porté sur les résultats concernant des problèmes médicaux spécifiques tels que les maladies cardiovasculaires et la gestion du poids, même si les gens ont souvent recours au coaching en matière de bien-être pour améliorer leur mode de vie en général.
Objectif évaluer l’efficacité du coaching de bien être sur 11 comportements de santé, l'auto-efficacité alimentaire et les compétences en matière de fixation d'objectifs. L'objectif secondaire était d'examiner le maintien des améliorations potentielles dans le temps.
Méthode : étude de cohorte prospective et non comparative. Sur leur lieu de travail, des employés de la Mayo Clinic ont rempli des questionnaires au début du coaching, après 12 semaines, et lors d'un suivi de 3 mois. Cent personnes, âgés en moyenne de 42 ans dont 90 % de femmes, en surpoids ou obèses, ont bénéficié de 12 semaines de coaching personnalisé.  Les coachs de bien-être ont reçu une formation sur la manière d’établir des relations de confiance, identifier les valeurs et les souhaits du client et de transformer les objectifs en actions qui créent un changement durable.
Résultats : après 12 semaine, les 100 participants ont amélioré leurs 11 comportements de santé auto-déclarés (échelle de 0 à 10 points) de 6,4 à 7,7 en moyenne (p < 0,001), leur auto-efficacité en matière d’alimentation de 112 à 142 en moyenne (sur une échelle de 0 à 180 points ; p < 0,001) et leurs compétences en matière de fixation d'objectifs de 49 à 55 en moyenne (échelle de 16 à 80 points ; p < 0,001).
Conclusions : ces résultats suggèrent que les participants ont amélioré leurs comportements actuels en matière de santé et ont acquis des compétences pour continuer à vivre en bonne santé. De futures études utilisant des essais contrôlés randomisés sont nécessaires pour établir la causalité de l'accompagnement en matière de bien-être.  « les résultats de l'étude sont remarquables pour plusieurs raisons. La première est l'amélioration statistiquement significative et cliniquement significative des cinq domaines de la qualité de vie. Une autre raison est le potentiel du coaching en matière de bien-être à jouer un rôle dans une approche intégrée de la gestion de la dépression et dans les programmes formels de réduction du stress. »

(18) Impact d'un coaching de bien-être de 12 semaines sur les comportements d'autogestion de la santé chez des patients adultes prédiabétiques en soins primaires (2018); Impact of a 12-week wellness coaching on self-care behaviors among primary care adult patients with prediabetes  

Objectif : évaluer l'impact d'une intervention de coaching de bien-être individualisé chez des patients en soins de santé primaires atteints de prédiabète, sur les niveaux d'activité physique et des choix alimentaires.
Méthode : étude prospective non comparative. Analyse des réponses aux questionnaires au départ, à 6 et 12 semaines de suivi par des coachs certifiés. Sur 168 patients volontaires, 99 ont terminé au moins une séance de coaching ; la majorité des participants étaient âgés, de sexe féminin, en surpoids ou obèse. 
Résultats : ils sont mesurés par le temps moyen d’exercice aérobique par semaine. Au début de l'étude, 50 % des patients faisaient moins de 60 minutes. Après 6 et 12 semaines, le temps moyen d'exercice a augmenté de manière significative, passant de 117 minutes à 166 et 199 minutes respectivement. L'effet s'est maintenu à 24 semaines. La capacité à faire des choix alimentaires sains s'est également améliorée statistiquement par rapport à la situation de départ. Les effets significatifs sur le niveau d'activité et le comportement alimentaire ont persisté même après l’ajustement en fonction de l'âge, du sexe et des valeurs initiales de glucose/A1c. On observe également une amélioration significative de l'auto-efficacité et de la qualité de vie.
Conclusions : les résultats suggèrent que l'intégration du coaching de bien-être dans la pratique des soins primaires chez les personnes à haut risque de diabète est faisable et peut être utile dans le cadre des stratégies de gestion de la prévention du diabète dans les populations cibles. De futurs essais cliniques randomisés sont nécessaires pour approfondir cette question.

Sources

(1) The effects of health coaching on adult patients with chronic diseases: A systematic review.  Kirsi Kivelä, Satu Elo, Helvi Kyngäs, Maria Kääriäinenb; Elsevier Volume 97, Issue 2, November 2014, Pages 147-157 Sources https://doi.org/10.1016/j.pec.2014.07.026 ; https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0738399114003000?via%3Dihub

(2) Integrative health coaching: a behavior skills approach that improves HbA1c and pharmacy claims-derived medication adherence ; Ruth Q Wolever, Mark H Dreusicke ; BMJ Open Diabetes Research and Care 2016;4:e000201. doi:10.1136/bmjdrc-2016-000201; http://dx.doi.org/10.1136/bmjdrc-2016-000201https://drc.bmj.com/content/4/1/e000201

(3) Compendium of the health and wellness coaching literatureSforzo GA, Kaye MP, Todorova I, et al. [published online May 19, 2017]. Am J Lifestyle;  https://doi.org/10.1177/1559827617708562.

(4) Compendium of Health and Wellness Coaching: 2019 Addendum; Gary A. Sforzo, Miranda P. Kaye, Sebastian Harenberg; First Published May 26, 2019 Review Article Find in PubMed; https://doi.org/10.1177/1559827619850489

(5) Clinical Effectiveness of Lifestyle Health Coaching Case Study of an Evidence-Based Program; Neil F. Gordon, Richard D. Salmon, Brenda S. Wright, PhD, George C. Faircloth, Kevin S. Reid, and Terri L. Gordon, MPH; Am J Lifestyle Med. 2017 Mar-Apr; 11(2): 153–166. Doi :10.1177/1559827615592351; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6125027/

(6) Health coaching for healthcare employees with chronic disease: A pilot study;  Joel S. Edmana, Mary Lou Galantinob, Jodi Hutchinsone and Jeffrey M. Greeson ; Work 63 (2019) 49–56; DOI:10.3233/WOR-192907 https://content.iospress.com/download/work/wor192907?id=work%2Fwor192907

(7)  Effectiveness of Short-Term Health Coaching on Diabetes Control and Self-Management Efficacy: A Quasi-Experimental Trial; Ruey-Yu Chen, Li-Chi Huang et al.; Front. Public Health, October 2019 | https://doi.org/10.3389/fpubh.2019.00314;

(8) Health Coaching to Enhance Psychological Well-being Among Veterans with Suicidal Ideation: a Pilot Study; Lauren M. Denneson, Amira Y. Trevino, Emily A. Kenyon, Sarah S. Ono PhD, Paul N. Pfeiffer & Steven K. Dobscha ; Journal of General Internal Medicine volume 34, pages192–194(201; https://doi.org/10.1111/bjhp.12366Citations

(9)  Health and wellness coaching positively impacts individuals with chronic pain and pain-related interference; Zachary D. Rethorn, Robert W. Pettitt, Emily Dykstra, Cherie D. Pettitt; Plus One, Published: July 27, 2020   https://doi.org/10.1371/journal.pone.0236734

(10)  Efficacy of health coaching and a web‐based program on physical activity, weight, and distress management among cancer survivors: A multi‐centered randomised controlled trial; Young Ho Yun ; Cheol Il Lim et al.,  Cancer Volume 104, Issue 6 First published: 19 April 2020; https://doi.org/10.1002/pon.5394

(11) Does health coaching work? Summary of key themes from a rapid review of empirical evidence Health Education East of England; http://tpchealth.com/wp-content/uploads/2020/05/Does-health-coaching-work-Summary-of-key-themes-from-a-rapid-review-of-empirical-evidence.pdf

(12)  « Better conversation, a guide to Health coach »  2016, Editors : Angela Coulter - Senior Research Scientist, Nuffield Department of Population Health, University of Oxford and Jenny Griffiths, OBE - former NHS Manager www.betterconversation.co.uk 

(13)  « The effectivness of Health Coaching », rapport de 89 pages publié en 2017 à la demande du Department of Veterans Affairs (USA)

(14)  Health coaches – do they work and what for? Centre for Policy on Ageing – Rapid review March 2014 ; https://www.cadth.ca/sites/default/files/pdf/htis/jan-2016/RC0736%20Health%20Coaches%20Final.pdf

(15) Trained Health Coaches for Chronic Disease Prevention or Management: A Review of Clinical and Cost-Effectiveness and Guidelines (2016) https://www.cadth.ca/trained-health-coaches-chronic-disease-prevention-or-management-review-clinical-and-cost

(16) The effectiveness of wellness coaching for improving quality of life; Matthew M Clark, Karleah L Bradley, Sarah M Jenkins and al., Mayo Clin Proc. 2014 Nov;89(11):1537-44. doi: 10.1016/j.mayocp.2014.04.028. Epub 2014 Aug 5 PMID: 25107468 DOI: 10.1016/j.mayocp.2014.04.028

(17)  Improvements in Health Behaviors, Eating Self-Efficacy, and Goal-Setting Skills Following Participation in Wellness Coaching ; Matthew M. Clark, Karleah L. Bradley, Sarah M. Jenkins;  Am J Health Promotion 2016 Jul 1;30(6):458-464.; https://doi.org/10.4278/ajhp.140627-QUAL-304https://www.mayoclinic.org/medical-professionals/physical-medicine-rehabilitation/news/study-finds-wellness-coaching-benefits-last-over-time/mac-; Détails accessibles sur l’article du Wall Street Journal Trying to break Unhealthy habits, there is a coach for that   http://www.wsj.com/articles/trying­to­break­unhealthy­habits­theres­a­coach­for­that­1474855261

(18) Impact of a 12-week wellness coaching on self-care behaviors among primary care adult patients with prediabetes; Ramona S. DeJesus, Matthew M. Clark, Lila J. Finney Rutten, et al., Preventive Medicine Reports, Volume 10, June 2018, Pages 100-105 ; https://doi.org/10.1016/j.pmedr.2018.02.012