Une courte marche une fois par semaine peut réduire le risque de décès

Une courte marche une fois par semaine peut réduire le risque de décès

Selon une étude statistique sur près de 90 000 personnes, une promenade rapide une ou deux fois par semaine suffit à réduire le risque de mourir d'une crise cardiaque, d'un AVC ou d'un cancer.

Selon des chercheurs du British Journal of Sports Medicine, les personnes qui marchent ou jardinent de 10 minutes à une heure par semaine présentent un risque de décès de 18 % inférieur, quelle qu'en soit la cause, par rapport à ceux qui restent sur leur canapé. Deux heures et demie à cinq heures par semaine d'une telle " activité physique modérée " - divisé en segments d'au moins 10 minutes - ont entraîné une réduction de 31 % du risque, ont-ils constaté. Et ceux qui ont accumulé au moins 25 heures ont presque réduit de moitié le risque.

Cependant, tout le monde n'a pas autant de temps à consacrer à l'exercice pendant les loisirs, ont reconnu les auteurs. Les activités de cardio training et d'accélération du pouls  que l’on trouve dans le vélo, la course à pied et les sports de compétition " sont plus efficaces en termes de temps que les activités d'intensité modérée ", ont déclaré les auteurs de l’étude. Pour les seules maladies cardiovasculaires seulement, il n'y a aucun avantage supplémentaire à passer de cinq à 25 heures d’efforts, ont-ils noté.

Des chercheurs dirigés par Bo Xi, professeur au Département d'épidémiologie de l'Université de Shandong, dans le nord de la Chine, ont passé au crible les données recueillies annuellement sur 88 140 personnes aux États-Unis entre 1997 et 2008 pour les National Health Interview Surveys. Ces données sur l'exercice ont ensuite été comparées aux décès enregistrés jusqu'en 2011.

Les auteurs mettent en garde sur le fait que l'étude était fondée sur l'observation, ce qui signifie qu'aucune conclusion ferme ne peut être tirée à propos des causes et des effets. Le fait que les données de l'exercice aient été auto-déclarées représentait également une faiblesse potentielle pour les conclusions de l’étude. Mais le grand nombre de personnes couvertes par la recherche compense largement ces limites méthodologiques, ont-ils ajouté.

Références : Beneficial associations of low and large doses of leisure time physical activity with all-cause, cardiovascular disease and cancer mortality: a national cohort study of 88,140 US adults, British Journal of Sports Medicine doi:10.1136/bjsports-2018-099254 , bjsm.bmj.com/lookup/doi/10.113 … bjsports-2018-099254