Redonner au corps l’intelligence de ses propres capacités

Redonner au corps l’intelligence de ses propres capacités

Richard Bolstad est un enseignant PNL et aussi un professionnel de santé, qui porte un vif intérêt aux applications des techniques PNL à la santé, la guérison de maladies graves et la réduction de la douleur. 

Pour moi, le principal défi auxquels les clients peuvent être confrontés dans l’utilisation de la PNL, est de pouvoir s’extraire du mode de pensée que j'ai pu apprendre dans ma précédente expérience professionnelle. En tant que professionnel de la santé, je suis peut-être plus conscient que les autres praticiens de la PNL de l'"hégémonie" de la vision orthodoxe du monde des soins de santé. Je crois que la PNL propose aux professionnels de santé une approche qui s’accorde bien à d’importantes recherches scientifiques qui bien souvent n'ont pas été reconnues. Dans cet article, je commente brièvement le changement de modèle du monde que nous offre la PNL, puis j'utilise trois exemples de situations dans lesquelles les interventions PNL peuvent faire une différence grâce à ce nouveau modèle. Les trois situations sont la guérison chirurgicale, la guérison du cancer et le soulagement de la douleur.

Le facteur clé de la santé 

Ce n'est pas un agent externe, mais l'homéostasie interne

Les soins de santé classiques du modèle occidental reposent toujours sur le modèle de la maladie, et l'idée que les discontinuités de santé individuelle peuvent s'expliquer par l'intervention d'un agent pathogène externe. Prenons l’exemple du rhume, qui reste notre problème de santé le plus courant. Dès 1968, le Dr René Dubos décrivait des recherches dans lesquelles des sprays de virus « provoquant le rhume » sont pulvérisés sur le nez des volontaires. Environ 80 % des volontaires ont effectivement eu un rhume. Mais les autres n’en ont pas eu, même si on envoyait d'énormes quantités du virus. (Il n'y a pas non plus de différence, à la grande terreur de ma mère, quand ils portent des chaussettes mouillées et/ou se tiennent debout dans une salle avec des courants d'air). Selon Dubos, la différence la plus constante entre ceux qui attrapent le rhume et ceux qui n'en attrapent pas, réside dans leur niveau de stress psychologique (Dubos, 1968).

En résumant les preuves de plus en plus nombreuses de cet effet du système psychosocial sur la santé, Robert Ornstein et David Sobel posent la question suivante : « Pourquoi les veufs meurent trois fois plus vite que les autres hommes d'âge comparable ? » et « Pourquoi les personnes qui perdent leur emploi ont-elles des taux accrus de maladies cardiaques et de troubles pulmonaires, peu importe leur profession ? » La réponse se trouve dans les changements sociaux, les changements dans les états émotionnels et mentaux. À première vue, il peut sembler que ces changements n'aient pas grand-chose à voir avec la maladie. Mais les « vraies » maladies organiques sont liées à un changement de croyance en soi, à la nature de sa relation aux autres et à sa place dans le monde social." (Ornstein et Sobel, 1988)

La théorie d'une seule cause physique externe ne correspond pas aux faits

En fait, il suffit de regarder un peu partout dans le monde qui nous entoure pour se rendre compte que la théorie causale unique (d'une seule cause physique externe) de la maladie ne correspond pas aux faits. Le Dr Henry Peguignot, professeur de médecine à l'hôpital Cochin de Paris, déclare : "En France, de vagues troubles digestifs sont étiquetés crise de foie. Aux États-Unis, on appelle cela une allergie alimentaire. Vous prescrivez n'importe quoi, car vous ne vous basez pas sur un diagnostic scientifique, mais plutôt sur une utilisation différente des placebos." Lynn Payer, dans son livre "Medicine and Culture", documente des centaines de curiosités similaires, brisant l'illusion que la plupart des maladies ont été expliquées scientifiquement. En fait, ce sont les croyances des gens qui décident, bien plus qu'une "vérité objective", des maladies qui sont diagnostiquées (Payer, 1988).

Le grand bond en avant médical ne s'est jamais produit

Tout cela a été répété si souvent que cela semble un cliché. Cependant nous en doutons parce que nous "savons" que la médecine a fait un grand bond en avant au cours du siècle dernier et que, par conséquent, nous vivons tous deux fois plus longtemps. Quand nous avons une infection, nous pouvons prendre des antibiotiques ; quand nous avons des problèmes cardiaques, nous pouvons subir une chirurgie cardiaque ; quand nous avons un cancer, nous pouvons subir une chimiothérapie ; et si nous paniquons à propos de tout cela, nous pouvons prendre du Xanax. Nos expériences de vie semblent confirmer le pouvoir des modèles médicaux occidentaux.

La réalité est moins simple. Même dans le cas d'une infection bactérienne, ce ne sont pas les médicaments miracles qui nous ont sauvés. La tuberculose, par exemple, avait un taux de mortalité de 700 pour 10 000 à New York en 1812. En 1882, on découvrit la bactérie qui l'avait "causée", mais le nombre de décès était déjà tombé à 370 pour 10 000. Soixante-dix ans plus tard, lorsque les antibiotiques ont été disponibles pour traiter la maladie, le taux était tombé à 48 pour 10 000. Les antibiotiques nous ont-ils sauvés de la tuberculose ? Non, ils n'ont fait que compléter une réussite qui résultait d'une combinaison de changements non médicaux qui avaient rendu globalement les individus plus résistants, et en particulier au bacille de la tuberculose. Il en va de même pour toutes les autres maladies qui ont dévasté l'Europe et l'Amérique du XIXe siècle (cet exemple et bien d'autres sont documentés par Illich, 1978).

Les praticiens de la PNL peuvent s’alarmer encore plus des enseignements de la véritable histoire du miracle psychiatrique du dernier demi-siècle. En psychiatrie, les "médicaments miracles" abondent. L'un des plus récents est l'antidépresseur Prozac, lancé en 1988 après seulement 6 semaines de tests et décrit comme la pilule miracle presque dépourvue d’effets secondaires. En fait, en 1991, son fabricant, Eli Lilly and Co, faisait face à de nombreuses poursuites judiciaires du fait de la tendance du produit à causer un comportement compulsif violent (meurtre et suicide sans que la personne ne comprenne pourquoi). Entre-temps, le Comprehensive Textbook of Psychiatry de 1989 décrivait le produit comme aussi efficace que d'autres antidépresseurs plus anciens. Quelle est la réelle efficacité de ces évaluations ? La majorité des études (62 %) montrent que les antidépresseurs sont aussi efficaces que les placebos, ce qui signifie que l’état des sujets s’améliore tout autant avec la prise de comprimés de sucre. D'autre part, 43% des utilisateurs de Prozac auront deux ou plusieurs effets secondaires graves (maux de tête et nausées étant les plus fréquents). Le médicament anxiolytique le plus populaire aujourd'hui aux États-Unis est le Xanax, dont les ventes ont dépassé le Valium. Au cours des recherches cliniques initiales du fabricant Upjohn, le Xanax a montré de meilleurs résultats que les placebos pendant quatre semaines. Mais lors des 4 semaines suivantes (les résultats non pas été publiés par Upjohn), son efficacité est tombée au niveau du placebo. Et après l’arrêt du médicament, les sujets qui le prenaient ont connu une augmentation de 350 % de leurs crises de panique (Breggin, 1992).

Le Dr Keer White, directeur adjoint des services de santé de la fondation Rockefeller, a déclaré en 1988, au sommet de sa gloire médicale (Payer, 1988) : "Bien que les choses aillent beaucoup mieux qu'il y a une génération, il n'en demeure pas moins qu'environ 15% de toutes les interventions cliniques actuelles sont étayées par des preuves scientifiques objectives selon lesquelles elles font plus de bien que de mal. D'autre part, entre 40 et 60 % de tous les bienfaits thérapeutiques peuvent être attribués à une combinaison d’effets placebo et Hawthorn, deux termes « codés » concernant les soins et les soucis, ou ce que la plupart des gens appellent l'"amour". 
NB : L’effet Hawthorn est la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux mais au fait que les sujets sont conscients de participer à une expérience dans laquelle ils sont évalués, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation

La chirurgie est toujours une chirurgie "psychique"

En 1958, une étude a été réalisée pour évaluer l'efficacité d'un nouveau traitement chirurgical des maladies cardiaques (Cobb et al., 1959 ; Diamond et al., 1958 ; également rapporté dans McDermott et O'Connor, 1996, p 75-76). L'intervention chirurgicale s'est depuis révélée complètement inutile, mais l'effet pour les patients de l'étude a été formidable. On a déclaré à tous les patients que leur intervention chirurgicale serait probablement utile et dans les faits, dix des dix-sept patients de l'étude ont signalé une nette amélioration. Leur consommation de médicaments pour le cœur a chuté de 1/3 au cours des semaines suivantes. Le plus intéressant, est que seulement huit de ces patients avaient été opérés. Neuf d'entre eux ont simplement eu une incision cutanée superficielle qui a été vite recousue. Sur ces neuf personnes, cinq ont déclaré se sentir beaucoup mieux et ont réduit leur médication de 1/3. Lorsque les médecins ont exprimé leurs doutes, une autre équipe chirurgicale a repris l'étude, et a obtenu des résultats encore meilleurs.

En 1972, le Dr E. Spangfort a passé en revue 2504 interventions chirurgicales pour des problèmes du rachis lombaire. Dans un nombre élevé de cas, on a découvert que la chirurgie n’était pas justifiée. Comme dans le cas de la chirurgie pour les maladies cardiaques, le sujet a simplement fait l’objet d’une incision superficielle et a été recousue, sans aucun réel traitement. Malgré cette absence de traitement, 37 % des sujets ont déclaré un soulagement complet de la douleur du nerf sciatique et 43 % ont déclaré un soulagement complet de la douleur dorsale. Dans les cas où un réel dysfonctionnement a été traité, le taux de réussite global était de 64 %. C'est-à-dire que 2/3 des réussites des traitements sont attribuables à la chirurgie placébo.  

L'insuffisance cardiaque et les douleurs lombaires ne sont pas des problèmes mineurs. Ils comptent parmi les problèmes médicaux les plus courants et les plus invalidants et difficiles à traiter. Ces études sont extraordinaires, car elles montrent clairement qu'une grande partie de la réussite de la médecine moderne peuvent être attribuées à des méthodes identiques à celle utilisées depuis toujours par les chamans et sorciers du monde entier. Un acte chirurgical est, dans une large mesure, une "chirurgie psychique" : elle crée de puissantes attentes de guérison, et ces dernières sont bien souvent la véritable source des résultats positifs.

Les résultats d’une chirurgie sont modifiables une fois que nous comprenons ce qui suit

L'effet thérapeutique de la chirurgie dépend de la façon dont elle est présentée par le chirurgien et les autres professionnels de la santé. Le psychologue Henry Bennett a rassemblé plusieurs centaines d'études montrant que la préparation psychologique des patients avant la chirurgie modifie sensiblement les résultats chirurgicaux et post-chirurgicaux. De simples changements dans ce que dit le médecin peuvent réduire le besoin d'analgésiques, réduire les pertes sanguines et entraînent moins de complications médicales.

Le résultat spectaculaire d'une simple conversation

Au département d'anesthésiologie de l'Université de Californie, Bennett à lui-même mené une étude sur les patients admis en chirurgie rachidienne (Bennett, Bensen et Kuiken, 1986). Chaque patient a bénéficié d’un entretien préopératoire de 15 minutes avec un professionnel de santé du centre. Il y avait trois sous-groupes. Le groupe A a reçu des informations de base sur la procédure qu'il devait suivre. Le groupe B a reçu une brève formation sur la façon de détendre leurs muscles avant et après la chirurgie. Le groupe C a bénéficié d'une intervention de type PNL. Les professionnels de santé ont fait remarquer aux patients que nous avons tous pu faire l’expérience d’avoir rougi à la suite de quelques mots prononcés par une autre personne, et que nous savons donc que l'esprit peut modifier le flux sang dans le corps. Ils ont ensuite expliqué qu'il serait utile que le sang de la personne s'éloigne de la colonne vertébrale pendant la chirurgie (pour prévenir la perte de sang), puis qu'il revienne par la suite (pour favoriser la guérison). Ils ont alors ralenti leur voix et ont dit : "Par conséquent, le sang va s'éloigner de la moelle épinière pendant l'opération. Puis, après l'opération, il reviendra dans cette zone pour apporter des nutriments pour guérir votre corps rapidement et complètement." Les patients des groupes A et B ont perdu en moyenne, 900 cc de sang, ce qui est le niveau normal de perte de sang au cours de ce type d’opération. Les patients du groupe C ont perdu en moyenne 500 cc de sang pendant l'opération, soit seulement la moitié.

En 1993, Bennett a mené une autre étude sur des patients subissant une chirurgie gastro-intestinale. La principale complication de cette intervention chirurgicale est due à une lente récupération des motilité du système digestif après l'opération. Les patients ont été divisés en deux groupes. Dans le groupe B, on a dit aux patients : "Votre estomac va remuer et grogner, vos intestins vont gargouiller, et vous aurez faim peu après votre opération". Ce groupe a récupéré le mouvement gastro-intestinal en 2,6 jours en moyenne au lieu des 4,1 jours habituels, ce qui leur a permis de quitter l'hôpital deux jours plus tôt (ce qui a permis d'économiser 1 200 $US par personne en frais médicaux).

Les recherches sur le soulagement de la douleur à la suite d'une suggestion préopératoire sont abondantes. En fait, l'étude pionnière a été réalisée en 1964 par l'anesthésiste Larry Egbert dans le Massachusetts (Egbert et al., 1964). Après avoir reçu des instructions pré chirurgicales sur la façon de prévenir la douleur en détendant les muscles, les patients ont eu besoin de moins d'analgésiques et sont rentrés chez eux plus tôt.

Bennett évoque également d’impact des propos des chirurgiens, qui ont pour habitude de parler pendant l’acte chirurgical lui-même (Bennett et Disbrow, 1993). Dans une célèbre étude réalisée en 1960 par Wolfe et Millet, 50 % des patients chirurgicaux ont suivi les suggestions pendant la chirurgie à un point tel qu'ils n'ont eu besoin d'aucun médicament pour soulager la douleur par la suite. Bennett a démontré qu'une telle réponse ne nécessite pas un souvenir conscient de l’acte chirurgical (Bennett et al., 1984, 1985). Lors d’un message de trois minutes diffusé, pendant l'intervention chirurgicale, il a indiqué aux patients qu'ils devaient se toucher l'oreille pendant l'entretien postopératoire (qui devait avoir lieu une semaine plus tard). Une semaine plus tard, les intervieweurs ne savaient pas quels patients avaient reçu l'ordre de se toucher les oreilles. 82% de ceux à qui on avait dit de se toucher les oreilles l’ont fait, et le temps moyen passé à "toucher les oreilles" était 15 fois plus long dans ce groupe que dans le groupe témoin. Ces patients ne se souvenaient pas de l'instruction de se toucher les oreilles. Mais ils l'ont suivi. De la même façon, met en garde Bennett, les patients ne se souviennent pas des suggestions négatives de leur chirurgien pendant la chirurgie, mais ils les suivent.

La guérison du cancer implique l'activation du système immunitaire

La même incroyable capacité de l'esprit à faire fonctionner le corps est démontrée dans sa réponse aux tumeurs. Des récits anecdotiques de "rémission spontanée" du cancer sont connus depuis des milliers d'années. Le Dr Brendan O'Regan est un neurochimiste qui a recueilli une base de données de 3 500 cas de rémission spontanée de cancer documentés médicalement. Le Dr Charles Weinstock dirige le groupe d'étude psychosomatique de New York et a commenté ces cas comme suit : "Peu de temps avant la rémission, allant de quelques jours à quelques mois, un changement important est intervenu dans la vie du sujet, comme un mariage, une ordination, la naissance d'un petit-fils ou la fin d'une relation non souhaitée. Il y a eu une sorte de réhabilitation psychosociale, puis le cancer a été guéri." (Weinstock, 1997).

La première recherche occidentale démontrant que ce type de rémission pouvait être induit de façon "fiable" a été publiée par le Dr Carl et Stephanie Simonton de Dallas Texas, dans leur livre Getting Well Again (1978). En travaillant avec 159 personnes considérées comme ayant un cancer médicalement incurable (espérance de vie moyenne de 12 mois), les Simontons ont rapporté deux ans plus tard que 14 clients n'avaient aucun signe de cancer, 29 avaient des tumeurs stables ou en régression, et presque tous avaient vécu bien au-delà de la "limite" de 12 mois (p 11-12). Essentiellement, 10 % ont été guéris et 20 % se sont guéris eux-mêmes. Les Simontons ont utilisé une combinaison de biofeedback, de visualisation, d'exercice, de formulation d'objectifs, de résolution de conflits internes, de lâcher prise du ressentiment, et enfin de soutien familial.

La publication du livre Beliefs (1990) par Robert Dilts, Tim Hallbom et Suzi Smith a d'abord donné un cadre PNL pour comprendre des processus similaires. Ce livre débute par le surprenant récit de Robert Dilts sur la guérison du cancer de sa mère, après 4 jours de pratiques PNL visant un changement de croyances limitantes et la résolution de conflits internes. Parlez de ceci à la plupart des oncologues (spécialistes du cancer) et ils vous répondront que de tels résultats sont impossibles. Il peut être utile aux Praticien PNL, de connaître la recherche expliquant que, d’une part de tels résultats sont possibles, mais aussi qu'au moins un des mécanismes par lequel ces résultats sont obtenus est déjà bien étudié. 

L'une des façons les plus simples de faire fonctionner ces processus est de mobiliser les cellules tueuses naturelles du cancer (un type de globules blancs ou "lymphocytes" appelés cellules T). L'augmentation du nombre de lymphocytes T et de leur niveau d'activité sont fortement associées aux situations dans lesquelles le cancer est stabilisé dans une seule localisation (plutôt qu’une diffusion), et dans laquelle le cancer cesse de se développer après traitement (Mandeville et al., 1982 ; Burford-Mason et al., 1989). La recherche montre que le deuil et les états d'humeurs négatives induits expérimentalement inhibent la production de lymphocytes circulants (Bartrop et al. 1977, Schleifer et al. 1983, Futterman et al, 1994). Le deuil prolongé et la dépression sont donc des états qui augmentent le risque de cancer. D'autre part, un mode proactif de gestion du stress est associé à une activité accrue des lymphocytes T (Goodkin et al., 1992). Ce qui signifie qu'une personne qui se sent responsable de sa vie et qui fait des choix concernant son avenir, aura des lymphocytes T qui éliminent plus activement les cellules cancéreuses. La recherche montre également que l'activité lymphocytaire peut être ancrée à l'aide des techniques d'ancrage NLP (conditionnement classique) (Buske-Kirschbaum, 1992).

Une psychothérapie éducative à court terme peut aussi augmenter à la fois le pourcentage de lymphocytes T et leur activité, par exemple en enseignant à la personne comment réagir de façon astucieuse (Fawzy et al., 1990, et 1993). L’amélioration de l'activité des lymphocytes T, induites par une intervention psychothérapeutique court terme, continue de s'intensifier jusqu'à 6 mois ! Les personnes atteintes de cancer à qui l'on enseigne la relaxation et l'imagerie guidée (imaginer que leurs lymphocytes se débarrassent des cellules cancéreuses) montrent une activité des lymphocytes T significativement plus élevée que celle des témoins (Walker, 1997). Nicholas Hall, de l'Université de Floride du Sud, décrit une étude dans laquelle il a montré qu’une meilleure multiplication des lymphocytes de femmes atteintes d'un cancer du sein bénéficiant de visualisations guidées, était associé à une disparition plus efficacement des cellules cancéreuses (Batt, 1994, p151). L'effet de la visualisation peut être très précis, car lorsqu'on enseigne aux étudiants à imaginer leurs lymphocytes en train de réaliser une activité spécifique (par exemple imaginer les lymphocytes adhérant aux autres cellules), l’efficacité de cette activité spécifique s’améliore ! (Hall et al., 1992). Comment les scientifiques obtiennent-ils ces résultats, qui ont été reproduits avec différents types de cancer ? En fait, ils prélèvent des lymphocytes circulants d’une personne et les placent dans une éprouvette à côté des cellules cancéreuses de cette même personne. Le plus surprenant est de constater que les cellules ayant reçu leurs « instructions » par la visualisation, continuent à les mettre en œuvre même lorsqu'elles sont retirées du corps, ou même après un séjour de plusieurs mois dans le corps.

Créer du confort et soulager la douleur

Les origines de la PNL viennent en partie des travaux de Richard Bandler et John Grinder pour comprendre l’approche en hypnose de Milton H. Erickson dans le soulagement de la douleur (Patterns of the Hypnotic Techniques, 1975, p 26-50). Dès 1850, le chirurgien anglais James Esdaile (1957) démontrait que l'hypnose pouvait soulager la douleur aiguë d'une chirurgie majeure, avec une efficacité comparable à celle de l'anesthésie chimique. De nombreuses études expérimentales ont montré comment et dans quelle mesure l'hypnose peut soulager la douleur provoquée artificiellement, mais il est maintenant bien établi que les résultats cliniques de la méthode dépassent de loin ceux de la méthode expérimentale (Hilgard et Hilgard, 1994). Pour dire les choses simplement, il est bien plus facile d'interrompre la douleur d'une personne qui est sur le point d’avoir une incision lors d’une vraie chirurgie, que la douleur induite expérimentalement en demandant, par exemple à un volontaire de plonger sa main dans l'eau glacée pendant quelques minutes.

Ce fait nous enseigne quelque chose de particulièrement important concernant le soulagement de la douleur par "l'hypnose". Ce soulagement est plus efficace lorsque la personne en a vraiment besoin. La technique d'hypnose n'est pas un médicament qui fonctionnera quelle que soit l'attitude mentale de la personne. C'est une technique qui utilise l'attitude de la personne. En fait, la douleur, comme le montre la recherche, est fortement déterminée par l'attitude d'une personne. Une douleur qui persiste ou réapparaît pendant plus de six mois est nommée douleur chronique. Celle-ci semble altérer le fonctionnement du cerveau, comme le montre l’activité anormale des nocicepteurs, les récepteurs de la douleur du cortex somato-sensoriel. Cette zone du cerveau est celle qui enregistre en fin de parcours les sensations kinesthésiques que vous croyez avoir eues dans une partie du corps. Lorsque le cerveau est scanné par PET (tomographie par émission de positrons), cette anomalie est bien visible. Les études de Pierre Rainville, Catherine Bushnell et Gary Duncan (2001) montrent que les suggestions hypnotiques peuvent augmenter ou diminuer cette activité anormale dans les cas de douleurs chroniques, et donc modifier l'expérience de la douleur.

D'autres études plus récentes, utilisant l'IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) montrent que la simple appréhension d’une douleur, produit 40% de la réponse produite par la douleur "réelle" dans ses récepteurs du cortex cérébral (Porro et al. 2002). Les chercheurs Dennis Turk et Akiko Okifuji expliquent les résultats de plusieurs études, en montrant que "dans la douleur chronique, l'anxiété et la peur liées à la douleur peuvent en fait accentuer l'expérience de la douleur... ". Lorsque les personnes présentant des symptômes douloureux sont exposées à une situation redoutée (par exemple, lorsqu'elles montent un escalier), certaines d'entre elles ressentent une cascade de réactions d'évitement. Les patients qui appréhendent la douleur semblent être plus attentifs aux signaux de menace et ont plus de difficultés à détourner leur attention des informations relatives à la douleur." (Turk et Okifuji, 2002, p. 679-680).

Des témoignages sur les applications de la recherche 

1-Le soulagement de la douleur

Ces dernières années, j'ai recueilli des histoires et anecdotes se rapportant à des séances de PNL qui ont été suivies desrésultats spectaculaires en matière de rétablissement après une chirurgie, de traitement du cancer, de soulagement de la douleur et de nombreux autres résultats sur la santé. Voici trois exemples simples, dans lesquels les maîtres praticiens PNL néo-zélandais rapportent leur travail. Libuska Prochazka est Maître Praticien et Physiothérapeute en PNL. Voici son témoignage :

Carmen est venue me voir pour une physiothérapie afin de soulager la douleur de ses deux jambes inférieures. Sa cheville droite avait été reconstruite chirurgicalement trois ans auparavant après une grave entorse ligamentaire. Pour jouer au netball et au softball, elle bandait ses jambes, mais souffrait de douleurs intenses depuis un an après chaque match. Les deux jambes la faisaient souffrir tout au long de la journée, et la douleur l'empêchait de dormir la nuit. Elle avait déjà essayé la physiothérapie, des exercices spécifiques à domicile prescrits par un physiothérapeute, et portait des semelles orthopédiques et des bandes adhésives sur ses jambes. Toutes ces interventions ont montré un succès très limité.

Carmen est très kinesthésique. Elle ne me regardait que très rarement dans les yeux quand nous parlions, mais elle gesticulait beaucoup et était très "en contact" avec les ressentis de son corps. Elle a très vite montré une peur qui l'habitait depuis de nombreuses années et a pu accéder très facilement aux émotions qui l'accompagnaient. Cette peur, ou phobie, concernait le fait grimper sur tout ce qui pouvait paraître un tant soit peu fragile. Les escaliers représentaient les pires situations car elle s'imaginait tomber à travers du fait de son poids. L'idée d'un escalier, d'une échelle, d'une clôture ou même de se tenir debout sur une table la faisait transpirer (j'en ai été témoin lorsqu'elle en a parlé), augmentait son rythme cardiaque et lui faisait sentir ses jambes comme de la gelée. Je lui ai expliqué qu'il était possible que sa douleur aux jambes soit présente parce que son inconscient la protégeait de cette peur constante qui l'accompagnait tous les jours et limitait ses nombreuses activités quotidiennes. Avec la permission de Carmen, j'ai décidé d'utiliser la technique PNL du traitement des phobies. 

Cinq jours plus tard, j'ai fait une séance de suivi avec Carmen. Après avoir bénéficié du traitement de la phobie et quitté la clinique, elle n'a ressenti aucune douleur dans ses jambes. En fait, ses jambes se sentaient si bien que le lendemain, elle a joué au netball (sans bandage) et a expliqué comment d'autres membres de l'équipe ont commenté son enthousiasme au cours du jeu. Ils lui ont dit qu'elle jouait comme « son ancien moi », confiante et beaucoup plus compétitive. Elle n'a ressenti absolument aucune douleur, ni pendant ni après le match, et se sentait si confiante qu'elle a joué au softball le lendemain. Encore une fois, elle a joué mieux que jamais, courant et ne ressentant aucune douleur.

Carmen a failli bondir dans la pièce et en s'entendant dire qu'elle se sentait "totalement différente", elle s’est sentie aussi beaucoup plus confiante. J'ai vérifié la sensibilité de ses jambes et à part une très légère sensibilité à la palpation de son tendon d'Achille gauche, il n'y avait aucune autre sensibilité marquée. Elle a parlé de sa vieille peur et a dit que ce n'était plus un problème. En fait, elle avait hâte de monter sur le toit de sa maison (en toute sécurité, a-t-elle ajouté) pour regarder les étoiles avec sa fille. C'est apparemment une activité que sa fille pratique fréquemment et pour laquelle elle souhaitait depuis longtemps la participation de sa mère. Ses mots on été : "Ma vie a complètement changé, c'est de la magie !"

2-Une rémission de cancer

Damian Peters, Maître Praticien de la PNL, décrit son travail avec un patient atteint d'un cancer des os, de la manière suivante.

John était un Samoan qui était en fauteuil roulant la première fois ou je suis allé le voir. Il était chez lui, il vivait seul, et je suis allé lui rendre visite en tant que bénévole d'un hospice avec lequel je travaillais depuis un certain temps. Je lui ai demandé : "Parlez-moi de votre histoire, racontez-moi un peu votre passé." Et c'était intéressant, parce que l'une des premières choses qu'il a dites, c'est : "Quand j'étais à l'école, je devais rentrer à la maison et faire mes devoirs et papa se tenait toujours derrière moi ; il avait de grandes mains, c'était un homme grand et chaque fois que je faisais une erreur, il me donnait des coups sur la tête en disant "Tu as mal fait, fais-le encore". Le message reçu était le suivant : si tu ne termines pas tes études, tu ne survivras jamais là-bas. Si tu ne finis pas tes études, tu ne trouveras jamais de travail ; si tu ne finis pas tes études..." et il a commencé à poursuivre son récit, et j'ai dit : "Arrête, arrête, arrête. La toute première, qu’est-ce qu’il t’a dit ?" Il m'a répondu : "Si je ne finis pas mes études, je ne survivrais pas", puis il s'est arrêté, m'a regardé et a soudain tiqué sur ce qu'il venait de dire et j’ai dit : "A quel âge as-tu eu un cancer ?" Il m'a répondu : "Quand j'avais seize ans." Et j'ai demandé : "As-tu fini tes études ?" Il m'a répondu : "Non, j'ai eu une dispute avec papa, j'ai quitté la maison, j'ai quitté l'école, je suis allé voir des amis, et au bout de trois mois, j'ai commencé à avoir des étourdissements, des trous de mémoire et à aller chez le médecin, et il m'a envoyé à l'hôpital quand on m'a diagnostiqué un cancer des os (ostéosarcome)".

Il avait donc 26 ans quand je suis allé le voir, et je l'ai rencontré pour la première fois alors que son cancer datait de dix ans. Ce cancer avait eu des hauts et des bas, et des périodes de rémission mais maintenant c’était une rechute. Cette fois, il était revenu avec un sentiment de vengeance, et recevant plein de morphine,  il avait été inscrit à programme de soins palliatifs et s’attendait à mourir. Il attendait la mort ! J'ai donc passé trois séances avec lui, et chaque séance ne faisait qu'inverser le message de son père, à savoir qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une éducation pour survivre, pour réussir ou pour faire quelque chose dans la vie. J'ai commencé à lui citer toutes les personnes à qui j'ai pu penser, qui avaient eu de belles réussites dans leurs affaires, qui avaient eu de longues vies et qui n'avaient jamais fait d'études. J'ai utilisé l'hypnose, j'ai utilisé l'intégration des parties en conflit et j'ai utilisé le modèle de la Thérapie de la Ligne du Temps... Je l'ai ramené à l'époque où son père lui avait dit pour la première fois qu'il avait besoin d'une éducation pour survivre et nous avons complètement modifié la signification du message paternel.

Le modèle d'intégration impliquait une partie de lui qui croyait à la nécessité d’une éducation pour survivre et une autre partie qui n’y croyait pas. L'hypnothérapie a été utilisée pour montrer à l'inconscient qu'il n'est pas nécessaire d'être éduqué pour survivre, pour aider à se débarrasser de la douleur et pour inverser le processus cancéreux en cours, afin de l’autoriser à être en rémission et faciliter le retour en force des cellules immunitaires et attaquer les cellules cancéreuses. C'était là l'idée maîtresse de l'hypnothérapie. On lui avait donné entre six et douze mois à vivre. En moins de trois mois, il s'est remis sur pied, il n'était plus en fauteuil roulant et il joue maintenant dans la ligue de rugby sénior.

Je pense que l'attitude mentale et l’intention sont à la base de tout ce que je fais en ce moment. Si vous ne venez pas avec une intention appropriée à votre attente de guérison, alors je ne crois pas que les techniques elles-mêmes puissent fonctionner. Je ne suis pas sûr que le mot soit bien adapté à un article, mais pour moi, l’intention signifie avant tout "amour". Si je ressens de l’amour envers moi-même, envers cette âme, cet esprit, cette force vitale en moi, alors je peux sentir une connexion avec toutes les personnes avec lesquelles je suis en contact, en particulier avec mes clients, et c'est comme si je pouvais ressentir l'énergie qui circule entre nous, et je deviens une partie de leur énergie, et je leur fais émerger de nombreuses intentions positives, peu importe la technique que j’utilise, même si je leur parle simplement.

3- Un rétablissement après une intervention chirurgicale

Une bonne manière pour moi de terminer cet article est mon propre travail avec ma partenaire Margot Hamblett, décédée d'un cancer du sein métastatique en 2001. C'est un bon choix parce qu'il nous rappelle que la PNL n'a rien de magique, et que la PNL n’est que l'étude de la façon dont la magie peut se produire.

En juillet 2000, Margot a décidé de subir une chirurgie mammaire majeure (mastectomie et reconstruction). Avant son opération, Lynn Timpany, formatrice en PNL et moi-même, l'avons guidée dans une transe d'induction Ericksonienne lui suggérant qu'elle se remettrait rapidement de l'opération et qu’elle se sentirait bien. Alors qu'elle était dans un profond état de détente et de méditation à certains moments au cours des jours qui ont précédé l'opération, Margot a joué un morceau de musique relaxante qu'elle n'avait jamais entendu avant cette époque. Pendant l'opération, son anesthésiste lui a fait écouter la même musique avec des écouteurs. Nous pensions que l'état méditatif et de détente serait utile pendant la chirurgie, et pourrait ensuite être utilisé comme ancre après la chirurgie. Après l'opération, on lui a administré une perfusion intraveineuse de morphine et on lui a montré comment l'utiliser pour son confort en fonction de ses besoins. Margot n'a cependant jamais utilisé le goutte-à-goutte dont on lui avait montré l’usage de façon autonome. Dès qu'elle a joué de la musique, son corps s'est senti complètement détendu, ce qui était beaucoup plus agréable et efficace que la morphine par voie intraveineuse. Le personnel infirmier craignait qu'elle n'utilise aucun analgésique, ils lui ont expliqué à maintes reprises qu'elle aurait de la difficulté à respirer si elle n'utilisait pas la morphine pour soulager la douleur. Cependant, il n'y a tout simplement pas eu de douleur. Aucune douleur. Margot a quitté l'hôpital près de deux jours avant ce qui avait été prévu initialement par son chirurgien, en grande partie du fait de sa capacité à stimuler ses propres stratégies naturelles à produire un état de confort.

La suite de cette histoire mérite cependant la peine d'être racontée. Au cours des quatre mois suivants, une chaine de ganglions lymphatiques tuméfiés est apparue sur le cou et la partie supérieure de la poitrine de Margot (signes de récidive du cancer). Ces nodules ont atteint la taille d'une noix et ont été associés à une douleur intense, à partir du jour (17 septembre 2000) où elle a décidé de reprendre ses six heures par jour d'exercices traditionnels chinois de Chi Kung. C'était assez fatigant, parce que Margot avait perdu du poids depuis l'opération et prenait de fortes doses d'analgésiques opiacés pour soulager ses douleurs du dos et de la poitrine. Mais étonnamment, le 18 septembre, un jour après avoir commencé ses exercices, toute douleur de Margot avait disparu et elle avait cessé de prendre les analgésiques. Au bout de 4 jours, Margot écrivait dans son journal : "Je me sens bien, heureuse, optimiste et énergique." Deux jours plus tard, les protubérances de son cou et sa poitrine avaient diminué. Elle avait du mal à en retrouver la trace, car ils avaient la taille de pépins de pommes. Elle a commencé à reprendre du poids. En une semaine, elle avait provoqué un revirement spectaculaire de son cancer.

Malheureusement, sa santé a subi un tournant décisif ultérieurement, lorsque Margot a commencé à ressentir de nouvelles douleurs thoraciques et a décidé de réduire l'intensité du Chi Kung qu'elle pratiquait. L'état de Margot s'est détérioré et elle est morte en 2001. Il y a tellement de facteurs impliqués dans une telle situations qu'il n'y a pas de réponse simple à la question "Pourquoi ?" Mais il y a des réponses à une autre question : "Qu'est-ce qui a marché ?" C'est une question fondamentale de la PNL et je voudrais conclure en partageant la réponse de Margot avec vous. Dans son journal du 26 septembre 2000, Margot écrivait : "Hier après-midi, j'ai ressenti des vagues d'amour et de bonheur....... Parfois, je me sens tellement aimée et aimante ; cet amour est si présent et fort." Écrit à un moment de rémission soudaine et spectaculaire, c'est un indice de la source clé de toute cette guérison. J'espère que vous l'utiliserez, non seulement pour guérir les autres, mais aussi pour vous guérir vous-même.

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Sources 

Re-Minding The Body Of Its Own Abilities; Dr Richard Bolstad; NLP and Orthodox Health Care

Biographie : Le Dr Richard Bolstad est formateur en PNL et infirmier diplômé. Son livre « RESOLVE : A New Model of Therapy » décrit l'utilisation de la PNL en thérapie, et « Pro-fusion : NLP and Energy Work" est une introduction à l'utilisation de la PNL dans le domaine de la santé. On peut le joindre à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. ou en Nouvelle-Zélande +64 9 478 4895. Cet article fait partie d'une série d'articles publiés dans Trancescript numéro 38, édition spéciale de juin 2006 sur la santé (Disponible à partir de Transformations pour NZ$10 et plus approprié pour ceux ayant une formation en PNL).

Contact : Richard Bolstad, Transformations International Consulting & Training Ltd ; Phone us on +649 443 4134, or Freephone 0800 for NLP (0800 367657) 
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